CRITIQUES DE FILMS
THE CONSTANT GARDENER - [editer] - [voir]
Le film du réalisateur de "LA CITE DES DIEUX", Fernando MEIRELLES, est une adaptation d'un livre de John LE CARRE .Il y trouve donc son inspiration .Mais c'est aussi sa limite . Le manque de liberté et le manque de profondeur de certains passages, voire de variantes font défauts à ce film . Et malheureusement, en le regardant, l'on pense constamment à la fiction . A une histoire inventée, qui certes pourraît très bien arriver .Mais qui reste finalement un thriller de plus, handicapé par une histoire d'amour(touchante)(mais pas forcément indispensable)qui vient ralentir l'impact du sujet . Car nul doute, qu'il y a bien des laboratoires(ou des "hommes") qui se servent de pays du tiers monde(ou d'autres) pour expérimenter des médicaments et des vaccins . C'est scandaleux, cruel et très triste .
L'une des scènes marquantes de ce film, c'est lorsqu'on voit des pilleurs arriver dans un village humanitaire, dans l'intention de le détruire . Cette scène très forte et très réussie(suivie immédiatement d'une autre scène remarquable)nous rappelle les vieux westerns où l'on voyait des INDIENS fuirent leurs ennemis(qui pouvaient être d'autres indiens) .
Le rapprochement est donc facile à faire . L'AFRIQUE fait penser au FAR-WEST .
2006-05-26 19:21 - [editer] - [voir]
LA VERITE NUE - [editer] - [voir]
Le nouveau film d'ATOM EGOYAN est superbement filmé . Les images de ce film sont somptueuses . Et les acteurs sont excellents . L'histoire est passionnante . Mais la fin déçoit . Car l'on n'arrive pas à être autant attaché aux deux stars du show-business, que ne le sont leurs deux "amis protecteurs". Cependant l'on peut arriver à les comprendre .
Un peu trop tourné vers la pornographie(tout comme l'était AUTO-FOCUS de Paul SCHRADER) . Cette histoire de stars perverties par le sexe et la drogue n'arrive pas à atteindre les sommets, qu'elle méritait . Car elle ne les sublime pas et ne rend pas leurs vies médiatiques mémorables .
Furtivement l'on y découvre le rôle de la mafia dans ce milieu .Sans le rendre totalement ignoble . Mais l'autre problème, c'est que cette histoire se passe dans les années 60 . Et étant français . Celà ne peut pas me toucher de la même façon, d'autant plus que je n'ai pas vécu à cette époque .
Je reconnais cependant l'énorme qualité esthétique et artistique de ce film .Avec en prime, une scène mémorable, qui nous montre comment l'on peut arriver ou essayer de faire chanter une personne honnête qui n'a rien à se reprocher .
2006-05-26 19:15 - [editer] - [voir]
ANGEL-A - [editer] - [voir]
LE NOUVEL -A BU DE LUC BESSON .
Un film ridicule, et sans aucun intérêt . Inquiétant pour le cinéma français et pour le réalisateur du GRAND-BLEU et du CINQUIEME ELEMENT .
De toute évidence, il semblerait qu'il se plaise mieux, dans les palais de justice . En attaquant des gens sur n'importe quoi . Il a tellement confiance en la justice française, qu'il a préféré faire un très mauvais film, pour certainement attaqué abusivement ses détracteurs . Il a de toute évidence, trouver un nouveau moyen pour s'enrichir .
Reste qu'au travers de ce film, l'on peut y voir avec le personnage incarné par DJAMEL DEBBOUZE . Le reflet de sa propre image(djamel debbouze étant petit avec un bras en moins, et Luc BESSON étant un peu obèse) . A la différence près que lui, est très riche, et que c'est incontestablement son argent qui attire les belles femmes . Il n'a donc pas besoin d'ange pour l'empêcher de se suicider .
ANGEL-A, est un mélange d'un film de Bertrand BLIER, de LA VIE EST BELLE DE FRANK CAPRA,d'ALIAS et de HITCH . Cet amalgame douteux rend son film insupportable .Il l'est d'autant plus, qu'il est tourné en noir et blanc(sans raison apparante, ni utilité).
D'autre part, cet ange demande à son client de choisir la version la plus crédible, de son histoire . Une grande femme qui tabasse tout le monde(un peu à la manière de MONSTER) ou une femme qui se prostitue et qui lui rapporte .
Jusqu'à preuve du contraire il semblerait que la majorité des femmes n'arrivent pas à mettre K.O des GORILLES . Donc l'on imagine plus facilement qu'elles se prostituent plus ou moins par obligations . L'on a donc l'impression que Luc BESSON veut rendre utile le métier de prostituée, et même celui de proxénète .C'est d'ailleurs certainement pour ça, qu'il a décidé de construire sa cité du cinéma à ST DENIS .
Il ne faut pas tout confondre, et tout déformé . La belle ne tue pas vraiment KING-KONG, elle tue la bête qui était en lui . Ce n'est pas elle qui le tue de ses mains . D'autant plus qu'elle n'en a aucune envie .
Commentaires
1. Le mercredi 11 janvier 2006 à 12:19, par proger
Il est affligeant de voir qu'un journal comme le Figaro publie une critique aussi nulle. Outre le fait que ce monsieur paraît avoir un compte à régler avec Besson il donne des commentaires personnels grotesques:ex"jusqu'à preuve du contraire etc...Maison de retraite anticipée pour critiques sans talents?
2. Le mercredi 11 janvier 2006 à 15:30, par ERIC JEAN-LOIC BRETON
Je ne critique jamais dans le vide .Et si j'estime qu'un film ou une idée doivent être critiqués, je le fais . ANGEL-A est ridicule . Un navet à point c'est tout . Autant j'ai aimé SUBWAY, LE CINQUIEME ELEMENT, LE GRAND-BLEU, NIKITA, LEON ou JEANNNE D'ARC . Autant je trouve(et il faudrait être complétement abruti pour ne pas être d'accord avec moi, voire corrompu ou malade)que Luc BESSON s'est foutu de la gueule du spectateur .Vous, vous aimez peut-être ça, moi pas . D'autre part; Luc BESSON passe beaucoup de temps dans les palais de justice .Et gagne à chaque fois .Il faut croire qu'il a acheté celui de PARIS . Pour influencer les décisions et les condamnations(et pas seulement les siennes) . Attaqué son ancienne femme et SFR en justice, et avoir gain de cause .Parceque la publicité copierait le cinquième élément(alors que ce n'est pas le cas) .Et même si c'était le cas, j'estime que c'est un abus de pouvoir . Et incontestablement celà nuit à son image, à l'image du cinéma français et à la FRANCE . J'ai croisé qu'une seule foids Luc BESSON . Il était en train de siffler et avec une toute petite fille(qui ne semblait pas être la sienne) . Il savait très bien, ce que signifiait ce sifflement . Dèjà utilisé par un type qui avait fait des faux pour saisir les biens de mes grands-parents décédés .Un huissier nommé Ockerman .Si la peine de mort était légal, et si j'avais les pleins pouvoirs .J'aurais condamné cet officier ministériel et ses employés délégués à mort . Il y a des gens, qui doivent servir d'exemples . Pour que le mal ne se développe pas . Or, l'on a tendance à faire des exemples avec des victimes .Un monde à l'enfer .Autant vous dire, que je suis pour changer de programmes .Et non laisser les humains au DIABLE .Au risque d'être exterminés . Dire qu'à ce jour encore, ils continuent à faire croire que j'ai donné ce qu'ils m'ont volé .Leur spécialité .Déjà à cette époque, ils me proposaient de faire des fausses déclarations de cambriolages . A ce jour, l'on ne m'a toujours pas rendu, ni remboursé ce que l'on m'avait volé, et l'on ne m'a toujours pas dédommagé des préjudices que j'ai subi en FRANCE . Il serait donc temps de le faire ANGEL-A est ridicule et insultant .. Quant aux commentaires de cette personne(qui n'est peut-être pas un homme), ils ne me touchent pas . Bien au contraire, celà renforce ma crédibilité . Je n'ai aucun complexe, et n'ai aucunement besoin de l'avis de charlatans, de tricheurs, de menteurs ou de malades mentaux(qui continuent à scanner et à dispatcher mon cerveau, mes idées, mes pensées et destins, pour "ajuster" les leurs, et pour essayer d'exister artificiellement) pour savoir que j'ai du talent, des dons et de l'imagination .Et pas seulement pour faire des critiques de films . Mon blog n'appartient pas au FIGARO . Voiçi ce que dit LE FIGARO sur ce film : ++ « Angel-A » de Luc Besson, avec Jamel Debbouze, Rie Rasmussen, Gilberth Melki. -Menteur et criblé de dettes, André (Jamel Debbouze) a décidé d'en finir avec la vie. Mais au moment de se jeter d'un pont de Paris, il aperçoit une sublime blonde qui saute dans la Seine. Il la sauve. Elle s'appelle Angela (Rie Rasmussen) et va lui ouvrir les yeux... Un joli conte filmé en noir et blanc par un Luc Besson très inspiré par ses acteurs, Jamel Debbouze à contre-emploi et la spectaculaire Rie Rasmussen. Voiçi ce que dit BESSON Le Figaro, no. 19092 Mercredi 21 décembre 2005, p. 31 CULTURE Besson : « Un film, c'est de la médecine douce » CINÉMA Angel-A Jean-Luc WACHTHAUSEN Retour à la réalisation pour l'homme-orchestre du cinéma français qui ici signe une fable humaniste en noir et blanc. L'histoire d'André (Jamel Debbouze), un type qui ne s'aime pas et va être sauvé par une créature spectaculaire, Angel-A (Rie Rasmussen). Dans le superbe hôtel particulier parisien de sa société Europa Corp, Luc Besson, jean et tee-shirt,barbe et cheveux toujours un peu ébourrifés, vous reçoit sans façon dans son bureau assez simple. Rap en fond sonore et affiches aux murs, il parle de son film, bien sûr, mais aussi du malaise ambiant, de ses projets, multiplexe à Marseille et studios à Saint-Denis. LE FIGARO. - Avec Angel-A, vous avez opté pour un film en noir et blanc, très personnel. L'histoire d'un type, André, qui souffre et ne s'aime pas. Vous ressemble-t-il ? Luc BESSON. - Nous avons tous plus ou moins ce passage obligatoire de la recherche identitaire : je suis quelqu'un de bien ou de pas bien ? Et je me place par rapport à qui ? Je croise beaucoup de gens, d'artistes blessés par la vie. Je pense qu'il est inévitable que le passage douloureux de l'adolescence à l'adulte laisse des cicatrices. Et j'ai eu envie de parler de ce mal être. Pourquoi André a-t-il du mal à s'accepter, se ment-il à lui-même et aux autres ? Tout simplement parce qu'il n'arrive pas à voir le bien et le mal qu'il a en lui. Une phrase est intéressante dans le film : « Tu sais pourquoi tu ne t'aimes pas ? C'est parce qu'on ne t'a jamais renvoyé ton image. » A un moment donné, on a tous besoin de ses parents, de ses amis ou de son patron ; bref de quelqu'un qui nous donne le la, qui nous dise : « La semaine dernière, ce n'était pas bien ce que vous avez fait, mais cette semaine, c'est vraiment bien. » Cela nous donne des repères sinon on est perdu dans l'échelle des valeurs. C'est important qu'on nous dise : « Vous êtes autour de ça. » En plus, lui n'a pas rencontré l'amour. Non. Parce qu'il ne s'attache pas à lui. Il va commencer à s'aimer lorsqu'il rencontre cette jeune femme, la regarde, la découvre et qu'il tombe un peu amoureux. Angel-A est une sorte de fable pour adultes ? Comment est-elle née ? Je tournais autour du sujet. J'avais les personnages, j'avais la trame. J'avais le yin et le yang ; le noir et le blanc. J'avais tout ça et je n'arrivais pas à les faire parler. Pourquoi ? J'étais trop jeune. Et après ce film, ça va mieux ? Oui, mais un film c'est de la médecine douce. Ça fait du bien pendant quelques heures ou quelques jours. Lorsque j'ai regardé mon film, j'ai vraiment ressenti - comme pas mal de gens depuis trois ou quatre ans - cette pression, ce malaise français qui nous plombe de plus en plus. On le sent tous. C'est symptomatique de dire non à l'Europe. On sent qu'on est vraiment en train de baisser. Quand on regarde les sondages on était dans les cinq premiers pays, puis les dix premiers et maintenant pas loin des vingt premiers. On sent le pays glisser. Une crise autant sociale que morale... Et, pour moi, le médicament c'est Angel-A qui réveille le sentiment qu'il faut s'aimer, se regarder, se parler. Depuis Nikita jusqu'à Jeanne d'Arc, on a l'impression qu'il faut que vous tombiez amoureux d'une actrice pour pouvoir tourner un film. Vrai ? Oui. N'êtes-vous pas tombé amoureux d'Angel-A jouée par la spectaculaire actrice danoise Rie Rasmussen ? Non, je suis autant amoureux, au sens large, de mes deux personnages, Angel-A et André Moussa (Jamel Debbouze). Ce dernier est touchant. Il n'est pas bête. On sent qu'il a un potentiel et qu'il peut faire de belles choses. Il a des idées, il est malin mais juste mal organisé. C'est tout. Comment avez-vous rencontré Rie Rasmussen ? Je l'ai rencontrée parce qu'elle est d'abord réalisatrice et qu'elle venue me proposer des scripts. Elle n'a que vingt-quatre ans et a déjà écrit une quinzaine de courts-métrages. J'en ai produit un, Thing in the World présenté au festival de Cannes. Au début, c'est un peu perturbant de discuter avec un metteur en scène d'un mètre quatre-vingts, mais on finit par s'habituer à l'apparence. Comme elle le dit dans le film : « Ce qui compte n'est pas à l'extérieur, mais à l'intérieur. » C'est toujours ce que l'on dit, mais encore ? Il faut être honnête, on met quelques jours à s'y habituer. On est parti sur une relation de travail, de metteur en scène à metteur en scène. Et comme j'écrivais le film au même moment, sans qu'elle s'en aperçoive, elle m'a inspiré pour l'écriture du personnage féminin. Ce personnage, vous l'avez écrit pour Jamel qui s'écarte ici de son registre comique habituel ? Oui. Je n'aurais pas fait le film sans lui. Au moment où je l'ai rencontré, tout le monde était prêt à parier sur son potentiel. Un bon acteur sans qu'il ait encore prouvé... Exact. Et c'est très excitant pour un réalisateur de miser sur un acteur et de se dire : on va pouvoir encore travailler, on va pouvoir encore un peu modeler la pâte, toute neuve, toute fraîche, toute belle et profiter que les autres n'ont pas encore laissé de traces sur l'acteur (rires). Prenez par exemple De Niro qui est un acteur génial, il y a tellement de traces de main de Scorsese, qu'on se demande ce que l'on peut bien faire avec lui. On ne saurait pas quoi réinventer. Quelles sont les qualités de Jamel ? Jamel tire sa force de son énergie, de sa détermination, il a eu des accidents mais c'est la vie, il continue, il trace. Avec ses copains de Trappes, ils essaient de s'en sortir, ce ne sont pas des gens qui s'épanchent. Vous nous avez habitués à des films d'action et, là, vous signez une sorte de conte moderne et humaniste. Une façon de montrer que vous êtes capable de vous remettre en question ? Oui, et je suis heureux de changer. De passer d'un film pour enfants comme Arthur qui sortira le 13 décembre 2006 à Angel-A, une fable pour adultes. Vous m'avez vu jouer au football, maintenant je vais jouer au tennis. Bientôt, vous allez devenir exploitant à Marseille avec l'ouverture du complexe de salles Euromed. Vous voulez être à tous les bouts de la chaîne, en quelque sorte... Non, il n'y a pas de stratégie derrière tout ça. Je connais Marseille pour y avoir tourné Taxis et un Transporteur là-bas. Je m'entends très bien avec le maire, Jean-Claude Gaudin. Il y manquait un outil, un complexe de 15-16-17 salles qui soient dignes de ce nom. Et le projet de site cinématographique à Saint-Denis, que devient-il ? Il avance. Ça a été un petit peu lent parce que les problèmes de dépollution sont toujours délicats à régler. L'ouverture est prévue vers 2007-2008. A quoi servira-t-il ? C'est un marché énorme. Il faut savoir que les Américains dépensent 400 millions d'euros par an dans leurs tournages à l'étranger. Et nous n'avons pas de studio pour les accueillir, contrairement à l'Italie avec Cinecitta, l'Allemagne avec Bavaria, l'Angleterre avec Pinewood. Ce qui est un comble pour la France qui est le plus gros producteur européen avec 180 films par an. C'est nous qui avons le potentiel de films mais on va dépenser notre argent ailleurs, alors qu'il y a un système en France qui existe, plafonné à un million d'euros. Avec un film de 50 millions de dollars, les Anglais vous remboursent 10 millions. Le même film en France est remboursé un million. Non seulement, on n'attire pas les productions étrangères mais, en plus, c'est nous qui partons à l'étranger. C'est dommage pour notre industrie. Illustration(s) : « Angel-A réveille le sentiment qu'il faut s'aimer, se regarder, se parler », confie Luc Besson, ici avec Jamel Debbouze. Europacorp Distribution. Catégorie : Arts et culture Sujet(s) uniforme(s) : Cinéma Sujets - Le Figaro : CINEMA; FILM Nom(s) propre(s) : LUC BESSON Type(s) d'article : ARTICLE, PHOTO, INTERVIEW Taille : Long, 950 mots © 2005 Le Figaro. Tous droits réservés. Doc. : news·20051221·LF·20051221×2FIG0033
3. Le mercredi 11 janvier 2006 à 18:28, par Nibor :: site
Pour moi il est important de pouvoir encore critiquer en France...
On peut ne pas être du même avis, et tant mieux, mais aujourd'hui on est bien trop "gentil" face au cinéma, français surtout... Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, comme disait l'autre...
Sous pretexte de promo et de "je vais pas ma facher avec" plus personne ne dis vraiment ce qu'il pense...
On a le droit de ne pas aimer ! et de le dire !
Et en plus, on peut le dire sans forcément etre méchant et stupide... et je ne trouve pas cette critique nulle ! Elle résulte, je pense, d'une grande déception face à l'attente du film.
Réponse d'ERIC JL BRETON : Je vous remercie .Et vous avez tout à fait raison .Il faut critiquer lorsque c'est nécessaire .Je ne critique jamais dans le vide . Pour moi L'AVIS c'est LA VIE .
2006-05-26 19:14 - [editer] - [voir]
TROIS ENTERREMENTS - [editer] - [voir]
TROIS ENTERREMENTS commence où COLLISION finissait .Avec une mort plus ou moins accidentelle à partir d'un malentendu(Les 2 films ont été présentés au dernier festival de CANNES) .Et le dernier film( IGBY(un film esthétiquement grandiose, mais qui comporte un grand nombre de scènes moralement très discutables)), que je venais de voir avant celui de Tommy LEE JONES était bien évidemment avec RYAN PHILIPPE(le policier qui commet une bavure dans COLLISION).
TROIS ENTERREMENTS ET COLLISION parlent tout deux du hasard programmé des rencontres, et sont donc très proches l'un de l'autre .Et ils font tous deux preuves d'originalités .Mais compte tenu des incroyables critiques et nombreux prix qu'a reçu TROIS ENTERREMENTS, je m'attendais à quelquechose de plus fort .Je m'attendais à un véritable film choc . Malheureusement l'ensemble est décevant et contestable .
Tout d'abord le meurtrier interprété par Barry PEPPER n'est pas assez méchant pour qu'on le haisse suffisamment et pas assez touchant, pour que l'on soit ému . Et à la fin, l'on n'est pas sûr qu'il ait suffisamment changé(sa femme pense même qu'il est irrécupérable) . Car si cet homme tue à la suite d'un malentendu(il croyait qu'on lui tirait dessus), il n'en n'est pas moins violent avec les clandestins et complétement immature(voire assez bête) .
Si son comportement change au fil de l'histoire, il change par la force(momentanément ?), parcequ'il se fait enlever et séquestrer .
Cependant, une scène semble marquer plus que les autres, celle où on le voit(complétement cassé)(et encore prisonnier) éplucher des légumes(avec résignations) avec les mexicains . Et si elle marque autant, c'est parcequ'elle fait penser aux moments de notre existence où l'on est obligé de faire des concessions, de céder, et de s'adapter avec le sourire, contre notre gré .Parcequ'on estime que c'est la meilleure chose à faire sur le moment .
Tommy LEE JONES attend bizarrement la fin du film, pour nous montrer une scène où le tueur demande pardon à sa victime, une nouvelle fois par la force . Alors qu'il a toujours regretté son geste .Alors que cette mort le ronge(sans nous émouvoir) .Il est donc très étonnant, qu'il ne l'ait pas fait plutôt, de sa propre volonté . Il aurait très bien pû demander pardon dès la première rencontre avec son kidnappeur(ami de la victime)(par peur)(même s'il ne regrettait pas son geste).
Ce film est vraiment curieux et difficile à comprendre, jusqu'à la dernière scène . Tout aussi compliqué que la vie de beaucoup de gens .
Mais il est tout de même assez passionnant, assez beau, mais assez discutable dans sa façon de gérer cette histoire .
Et il est à l'image du film de Patrice LECONTE, "L'HOMME DU TRAIN"(qui voyait un homme donné sa maison à un gangster), il montre un beau geste, qui peut cacher un mensonge et une manipulation .
Donc, en fin de compte, l'on se demande, si l'on ne veut pas nous faire comprendre que les tueurs pourraient mériter de s'approprier les biens de la victime, s'ils tuent par accident, ou s'ils le font...croire . A ce petit jeu certains pourraient être récompensés en commettant un crime .
2006-05-26 19:14 - [editer] - [voir]
KING KONG - [editer] - [voir]
Voiçi le texte que j'ai écrit avant de revoir la version originale de 1933, il y a quelques jours . "Le film de Ernest B. Schoedsack et de Merian Cooper- tourné en 1933 est considéré comme un monument du 7ème art . Et l'un de mes plus grands souvenirs cinématographiques . C'est à mes yeux l'un des meilleurs films de tous les temps .Ce gorille légendaire mérite sa statue, et notre respect .C'est pourquoi j'estime que 3 heures supplémentaires pour lui rendre hommage, c'est la moindre des choses . Par contre il faut se rappeler qu'une suite a été tournée en 1986, où l'on apprend tout simplement que KING KONG n'est pas mort . Et oui, ils ont osé, faire une suite . La honte ! Toute la force de ce film, c'est justement la chute mortelle de L'EMPIRE STATE BUILDING . Tout l'intérêt est d'émouvoir les spectateurs .Si on le réssucite, le personnage perd de son envergure et de son influence . Voir cette nouvelle version de Peter JACKSON m'a donc une nouvelle fois meurtri .Et j'ai dû me retenir pour ne pas pleurer .A première vue j'ai l'impression qu'elle n'a rien apporté de plus que la version de 1933(d'autant plus que je n'aime pas les remakes) . Malgré tout je pense, qu'il a son utilité, pour un public habitué aux films à grands spectacles, avec de grands effets spéciaux . Le personnage de KING KONG méritait de ne pas être oublié et d'être réactualisé . Ce n'est pas tout à fait le cas, car Peter JACKSON s'est contenté de respecter l'époque d'origine .Ce choix est un peu regrettable, car l'on est persuadé que si elle se passait à notre époque, KING KONG rencontrerait à peu près les mêmes problèmes . Il est donc triste de constater que la mentalité des gens(en tout cas en france)n'ait pas autant changé que celà . Cette histoire est tout simplement la version américaine de LA BELLE ET LA BETE .Aussi bonne, voire même peut-être meilleure que celle de COCTEAU . Cependant, la version de Peter JACKSON comporte quelques scènes agaçantes .Et notamment celles où l'on voit LA BELLE danser, pour tenter de distraire et de calmer, son nouveau protecteur .Ou bien encore la scène où l'on voit un jeune tiré avec une mitraillette(peut-être pour la première fois) faire mouche sur ses cibles avec une précision peu crédible, et presque insultante pour le spectateur .Elle est d'autant plus ridicule, qu'il va s'en débarasser, alors que le combat n'est pas fini .RIDICULE !" Malheureusement, j'étais persuadé que le KING KONG de 1933 ressemblait à celui de Peter JACKSON .Ce n'est pas le cas .La version du réalisateur du SEIGNEUR DES ANNEAUX rend le gorille beaucoup plus humain . Et développe considérablement(en nettement mieux) la relation avec la femme (qui dans la version d'origine n'a apparement pas d'amitié pour son kidnappeur). Le personnage mis en scène par Merian COOPER est môche(ce qui le rend moins sympathique), et ne pouvait bénéficier des techniques d'aujourd'hui(on le voit marcher au ralenti) .Il apparaît beaucoup plus méchant et plus dangereux que celui de Peter JACKSON . Et cette fois-ci, sa mort ne m'a pas spécialement ému . Reste à savoir pourquoi, je l'ai été autant, en le voyant écrabouiller méchamment des innocents . Je pense que je ne pourrais plus le regarder . Curieusement, j'étais certain d'avoir vu une version quasi-identique à celle de PETER JACKSON . Ma vision d'enfant a certainement tout déformé et a dû également être manipulée. Et quelquepart, je me dis que je n'aurais pas dû le revoir .J'aurais dû rester sur mes souvenirs d'enfant .
2006-05-26 19:13 - [editer] - [voir]
BACKSTAGE - [editer] - [voir]
BACKSTAGE est vraiment une très belle surprise .La bande-annonce donnait déjà un aperçu de l'énorme qualité de ce film, qui apparement avait tout pour plaire . Absolument tout . Une très belle bande-annonce donc, une très belle affiche, une distribution qui ne pouvait qu'attirer notre attention, pour nous intéresser d'un peu plus près au sujet . Un sujet populaire sur le monde de la chanson, qui ne manque pas de décrire avec force et réalisme des relations ambigues avec les fans . Pourtant ce film est très mal distribué .Il faut donc faire très vite pour le voir .Avant qu'il disparaisse des salles . Et c'est également un film très original qui pose également de bonnes questions . En se demandant jusqu'où peut aller un(e) fan pour tenter de satisfaire son idole ? Et s'il peut en tomber amoureux(ou plutôt accepter tous ses caprices, y compris sexuels), même si elle est du même sexe ? Si certains peuvent être de toute évidence plus ou moins ensorcellés .Si certains sont prêts à tout pour se faire aimer et vivre avec leurs idoles .Tous les fans ne les aiment pas de la même façon . Ils peuvent donc seulement être fans, sans que ce soit leur idole . Il convient avant tout de redéfinir le mot idole .Qui dit idole, dit dieu, pour qui l'on peut tout sacrifier, absolument tout . Il est donc dangereux et malsain d'employer ce mot régulièrement, lorsqu'il s'agit simplement d'admiration, d'attirance ou de préférence .Et il est bien évidemment encore plus malsain de nous en désigner une, voire de nous en obliger à en choisir . Il est également intéressant de rappeler que des stars ont vraiment un pouvoir sur des fans . Un pouvoir quasi-hypnotique, et presque surnaturel, qui fait d'elles l'équivalent d'extra-terrestres(qui seraient supérieurs aux êtres humains) . Si les relations entre idole et fan semblent bien compliquées .Elles apparaissent toutefois évidentes et compréhensives .Elles ne sont pas spécialement beaucoup plus compliquées que d'autres types de relations .Elles sont seulement différentes . Par contre, l'on aurait aimé indiscutablement en savoir plus sur cette star .Comme l'on aurait aimé en savoir plus sur les stars en général(qui tentent de préserver leurs mythes, secrets et vies privées).Ce qui prouve que le manque que ressent le spectateur, est certainement un choix volontaire de la réalisatrice . Cette belle histoire d'amitié entre une chanteuse malheureuse en amour et une fan ensorcellée et "fidèle" est vraiment remarquable et passionnante.
synopsis
acteurs
techniciens
entretien
filmographie
bande annonce
ecoute
où voir le film ?
LUCIE, adolescente, voue une adoration à une chanteuse célèbre, Lauren Waks, artiste secrète et inaccessible, dont les photos recouvrent les murs de sa chambre. C'est ainsi qu'elle s'évade d'une existence morne en province auprès de sa mère et de son petit frère.
Jusqu'au jour où une circonstance imprévue va permettre à la jeune fan de s'introduire dans l'intimité de son idole. Elle plonge alors, avec innocence, dans une relation passionnelle avec la star de ses rêves. Mais en tentant de faire son bonheur malgré elle, Lucie échafaude un projet délirant.
2006-05-26 19:00 - [editer] - [voir]
LE PETIT LIEUTENANT - [editer] - [voir]
J'ai lu une interview de Xavier BEAUVOIS, le réalisateur de ce film .Et malheureusement, il m'a donné l'éffroyable impression, qu'il n'avait pas vraiment bien compris son film .Ce n'est d'ailleurs, peut-être pas lui, qui l'a réalisé . Xavier BEAUVOIS estime, que ce qui marque en fin de compte, c'est l'alcoolisme(à mon avis, il devrait moins boire) de personnages qui restent complétement secondaires . Tout tourne autour de ce petit lieutenant, qui vient tout juste d'incorporer la police criminelle et qui se retrouve en compagnie de collègues blasés, et pas spécialement motivés . Seraient-ils moins blasés et plus motivés, s'il n'y avait pas d'alcools ? Pas vraiment ! Ils seraient peut-être encore plus blasés et moins motivés . L'alcool est un problème .Et l'on n'est pas obligé de se prendre des cuites, si l'on décide d'en boire .L'on peut tout bonnement en apprécier son goût . L'on n'est pas obliger de se saoûler et de faire le guignol . Malheureusement les policiers sont peut-être plus exposés et plus tentés à en prendre que d'autres .Mais l'alcoolisme dans le film, c'est un détail(qui en plus ne gêne pas les personnages dans leur enquête, puisqu'ils ne sont pas vraiment alcooliques) comme un divorce mal assumé, ou un décès mal supporté(cf L'INTERPRETE de Sydney POLLACK) . Un détail quasi-inutile, insignifiant qui nuit presque à la qualité et à l'équilibre de ce beau petit film . Réalisé modestement, sans beaucoup de moyens, simplement et efficacement . Même s'il faut reconnaître que l'on n'est pas généreux avec le spectateur(le film ne tourne qu'autour d'une seule enquête, pas spécialement emballante, ni vraiment originale). N'importe quel spectateur aurait très bien pû réaliser ce film de la même façon . Sans trop d'imaginations, mais avec une justesse et un réalisme redoutable(et symbolique avant tout). Un bel exemple . L'on peut donc supposé qu'on avait commandé à Xavier BEAUVOIS un film sur l'alcoolisme, et qu'à l'arrivée il a fait ce film .Ce qui explique peut-être celà .
2006-05-26 19:00 - [editer] - [voir]
JOYEUX NOEL - [editer] - [voir]
Un beau film sans surprises, à partir du moment où l'on sait de quoi, il s'agit .
Des soldats allemands, français et écossais vont profiter des fêtes de NOËL pour faire une trève, faire connaissances et sympathiser .Rappelant par la même occasion, que beaucoup se sont battus contre leur gré, par force et bien-sûr par conditionnement .
Chaque pays faisant croire qu'ils devaient se battre contre le mal .Mais il y avait tout de même un occupant, L'ALLEMAGNE . Ce qui en a gêné plus d'un .Et donc des spectateurs risquent de ne pas trop apprécier, de voir qu'on a sublimé ce pacte temporaire avec l'ennemi .Même s'il a pour but d'instruire et de prouver que la guerre entre des hommes est monstrueuse et cruelle .
Il faut également reconnaître, que si l'on nous montre un régiment d'allemands sympathiques .L'ALLEMAGNE ne ressort pas grandi de cette épreuve(tout comme LA FRANCE et L'ECOSSE), puisqu'elle a sévèrement puni ceux qui avaient refusé de suivre les ordres et consignes .
Mais ce qui choque avant tout, ce sont les moyens qu'utilisent ceux qui ont les pouvoirs, pour obliger des hommes à s'entre-tuer .
Il faut aussi apprécier l'opéra et la fête, pour vraiment estimer ce film . D'autre part, il est peu probable que l'opéra fasse autant l'unanimité, même en temps de guerre et même à cette époque .Même et surtout s'il s'agit d'une histoire apparement vraie .
Il est également impossible d'accepter d'être sous la domination de voleurs, qui se seraient appropriés nos biens et terres, en nous versant un petit pourcentage(au meilleur des cas) .
2006-05-26 18:59 - [editer] - [voir]
FLIGHT PLAN - [editer] - [voir]
Pour notre plaisir, il est préférable de ne rien connaître de ce film et de préserver un total suspense . L'affiche en dit déjà de trop . Donc si vous n'avez pas encore vu ce film, il est peut-être préférable pour vous, de ne lire ma critique, qu'après .
Une femme déprimée, après la mort(accidentelle ?) de son mari, embarque à bord d'un avion, avec apparement sa fille .Qui malheureusement disparaît sans que personne ne l'ait vu à bord . A partir de ce moment, toutes les hypothèses sont envisageables .
Personnellement, en premier lieu, j'aurais imaginé que la fillette auraît pû être enlevée par une sorte de secte(avec pourquoi pas ? DES EXTRA-TERRESTRES), qui aurait décidé de la sacrifier et de la manger, pour ensuite servir les restes aux passagers .
J'imagine toujours le pire, pour ne pas avoir de mauvaises surprises .Ce n'est pas le dénouement qu'a choisi Robert SCHWENTKE . Mais son choix est très bon(lui aussi) .
La fin est vraiment excellente, et aussi bien construite que PANIC ROOM(autre thriller de référence avec Jodie FOSTER) .Ce qui n'est pas facile à faire, lorsqu'on réalise un film qui sera le 100 millième du genre .
Si pendant un long moment, l'on redoute que ce film soit une mauvaise propagande médicale(une nouvelle fois), qui ferait ressortir une maladie imaginaire inventée par des milieux mafieux(comme par exemple, ceux qui organisent les rapts d'enfants) .
A tour de rôle, les variantes de ce scénario, surprennent par leurs lucidités(ce qui à tendance à faire défaut à beaucoup de gens).
FLIGHT PLAN tend donc à nous faire comprendre, qu'on peut arriver à gober n'importe quoi, en discréditant une personne(supposée être malade) .C'est d'autant plus facile à faire, lorsque c'est un policier, qui le fait.L'autre intérêt de ce film, c'est qu'il donne un petit aperçu de cette méfiance généralisée envers les orientaux, qui plonge les américians(et bien d'autres) dans l'angoisse-le racisme, et la haine .Ce qui permet à certains d'en tirer profits, pour commettre des crimes(et leurs faire endosser) .
D'autre part, en aucun cas, FLIGHT PLAN dit que toutes les hôtesses de l'air sont malhonnêtes .Il dit qu'il y en a qu'une, dans cette compagnie . Il est donc fou de vouloir l'interdire dans les compagnies aériennes .
Si tous les employés ou employeurs avaient estimé qu'un personnage donnait une mauvaise image de leurs métiers, il n'y aurait quasiment plus de films intéressants .
FLIGHT PLAN n'hésite pas à suggérer l'existence de complot et de personnes malhonnêtes(dans n'importe quel type de métier)(et principalement à des postes clés) .Ce qui semble être une marque d'honnêteté .
2006-05-26 18:58 - [editer] - [voir]
LES CHEVALIERS DU CIEL - [editer] - [voir]
Nouvelle adaptation d'une série télévisée inspirée elle-même d'une bande-dessinée, elle-même inspirée des dessins que faisaient notre voisin d'en face .
Assez décevant dans l'ensemble . Et il est préférable de rester très concentré, car celà va très vite .
Malgré quelques scènes surprenantes, et malgré les avions, le film n'arrive pas à décoller .Hors mis deux ou trois gadgets et quelques belles figures aériennes .Le film ne tient pas toutes ses promesses .Et il manque de sérieux et d'imaginations .
On a vraiment l'impression de voir le pilote d'une série télévisée .(à suivre...)
2006-05-26 18:58 - [editer] - [voir]
RENCONTRES A ELISABETHTOWN - [editer] - [voir]
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S'il faut reconnaître une qualité à ce film, c'est son romantisme inventif, très enthousiasmant, contagieux, et intelligent .Mais malheureusement, il n'y a que ça dans le film . C'est d'autant plus regrettable, qu'il y avait objet à traiter des sujets ultra-sérieux, comme le chômage, le travail, l'épanouissement intellectuel et professionnel .
Si ce film de Cameron CROWE respire le bonheur(même au moment d'un enterrement) .Il semble ne pas être abouti sur le fond, et peut-être trop fantaisiste . Même si ce risque fantaisiste se comprend . Il est très facile à comprendre, que l'on peut rire en famille et entre amis à tout moment(même au moment les plus tristes) .Mais cinématographiquement celà semble un peu trop osé et un peu bizarre pour le spectateur .Comme il est tout aussi osé de montrer en spectacle l'explosion d'une maison .
Si Kirsten DUNST est rayonnante .Orlando BLOOM, quant à lui, semble avoir perdu de son charisme .Et même si sa prestation n'est pas mauvaise, il semble marquer par l'alcool .
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