lundi 2 avril 2007

LES EREMISTES AFFAMES VONT-ILS MANGER LES BANQUETTES ET LES TRANSPORTS EN COMMUN ?

Un éremiste seul ne touche que 600 ou 700 euros maximum de revenus mensuels(rmi+allocations logements). Avec ça, dans la plupart des cas, il doit payer un loyer entre 300 et 400 euros en moyenne(en étant optimiste). Au meilleur des cas il lui reste entre 300 et 400 euros par mois pour tenter de vivre décemment. Avec ces 300 ou 400 euros, il n' a que très peu de chance de pouvoir payer un transport au tarif normal. Entre 50 et 100 euros selon l'endroit où il habite. D'où l'intérêt d'avoir des aides. D'autant plus qu'il a besoin d'être mobile pour avoir des entretiens avec des employeurs de banlieues, ou pour chercher un logement moins cher. Et je dois dire, que les aides ponctuelles ou régulières se passaient à la tête du client. Et il y en a même qui ne recevaient même pas de chèques mobilités.
Il faut bien comprendre également qu'avec ce qu'il lui reste(ce qui correspond à 300 euros au meileur des cas pour un parisien, qui n'est pas dans un logement social, et qui est désavantagé, et qui touche 40% d'allocations-logements en moins que ceux qui ont tout le confort(si bien-sûr on ne les a pas forcé à le quitter, en les privant notamment de droits ou de moyens, en perdant des dossiers, en faisant des erreurs...)avec le même montant de loyer à payer et les mêmes revenus). Il ne peut pas faire grand-chose, surtout s'il a des vices(cigarettes-prostitution-alcools-jeux...)(mais je dois dire que c'est un bon moyen de supprimer ces vices, ou en tout cas de ne pas les alimenter et les financer(ce qui risque de ne pas plaire à tout le monde). Donc le fait de voyager en ile-de-france avec très peu d'argents n'est pas aussi bien qu'on voudrait faire croire(mais simplement un plus, non négligeable). Sauf si bien-sûr, il travaille au noir, ou s'il fait des petits ou gros trafics. Mais ça, c'est une autre histoire. Et ce qui n'est pas le cas de tous les éremistes, malgré les innombrables propositions de ce type, qu'ils peuvent recevoir, et qui ne sont que très rarement sanctionnées(uniquement parceque ces réseaux ont des complices dans les administrations et entreprises). L'on pourraît donc dire une nouvelle fois, que les deux problèmes majeurs que l'on rencontre,viennent de ceux qui donnent du travail au noir et qui nous obligent à faire la queue pour avoir un logement décent, ou même un emploi.
Si la prise en charge des transports est financée par le conseil régional d'ile-de-france. Il faut tenter de calculer la part par chaque foyer, pour savoir ce que coûte réellement cette gratuité aux contribuables(c'est à dire très peu). Qui par ailleurs gâchent trop souvent stupidement leur argent, sans réfléchir. Alors que le éremiste est obligé de trouver le moins cher possible pour pouvoir mieux vivre.
Le principal but de ce dernier étant de ne pas devenir fou, avec le peu de moyens qu'il lui reste.
Si la prise en charge est financée par le conseil régional d'ile-de-france. L'on ne peut pas dire par contre, que l'éremiste va user les transports. A moins d'avoir très faim et de manger les banquettes et les trains. Donc le fait d'avoir quelques personnes qui circulent dans les transports ne coûte que ce qu'a décidé de payer le conseil régional d'ile-de-france à la RATP-SNCF, et au STIF.Ces gens-là auraient très bien pû voyager gratuitement, sans coûter d'argents aux collectivités et aux contribuables. Si la RATP, la SNCF ou le STIF en avait décidé autrement.
Malheureusement, le conditionnement est tel, que vous pouvez être sûr, que les gares et les véhicules seront encore plus mal entretenues. Et l'on dira, ou tentera de dire, que c'est de la faute des éremistes et des nouveaux voyageurs. Voire du manque de bénéfices. Alors que ceux qui ne pouvaient pas voyager. Soit fraudaient, y allaient à pieds ou restaient chez eux. Le financement du conseil régional d'ile-de-france peut donc être considéré comme un réel bonus pour le STIF, LA RATP et la SNCF, si bien-sûr cet argent est bien utilisé.Ce qui est loin d'être sûr.
L'on pourra par ailleurs, se demander, s'il était vraiment indispensable de déléguer le STIF pour traiter les dossiers de cette gratuité ou même des précédentes réductions. Alors que des contrôles sérieux et crédibles auraient pû être faits aux guichets de la RATP, ou dans d'autres services en rapport avec le RMI ou la CMU. Sans facturés aux collectivités des frais de gestion.
Avant de parler de gâchi, il est préférable d'aller voir là où l'on perd réellement de l'argent ou là où on l'utilise mal.
S'il y a tant de jalousie, c'est uniquement par pûrs désinformations et conditionnements(il faut aussi rappeler que les salariés ont 50% de réduction au minimum sur leurs coupons de transports(cette réduction est intégrée au salaire, et figure sur la fiche de paie)). Il faut de toute évidence avoir la volonté de refaire le système, pour le rendre plus juste, et plus efficace. Et lutter contre les inégalités sociales, de droits et également des chances. Or ces luttes sont totalement inéfficaces. Parceque les dés sont truqués, par la faute à des responsables qui n'ont pas fait leurs devoirs, et parcequ'il y aussi un tas de choses qui ne sont ni traitées, ni abordées. Pour des raisons bien compremetteuses, et totalement illégales.Mais bien réelles. Pour avoir une petite idée de ce que je raconte, je vous invite à naviguer sur mon site, et à lire mes articles personnels à l'adresse suivante http://legrandtemoin.blogspot.com/

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