lundi 9 avril 2007

LE PRIX A PAYER*



Un film qui met mal à l'aise. Et qui ne donne pas spécialement envie de se mettre en couple ou de se marier(quoique dans ce cas, il semblerait qu'on tente de nous faire comprendre que l'attachement est plus solide, et la séparation plus difficile).

Un homme très riche va être amené à confisquer(sur conseil de son chauffeur)la carte de crédit de sa femme. Et la forcer par la même occasion à s'occuper de lui ponctuellement en échange de rémunérations.

Si l'on ne doute pas une seule seconde, qu'il y a bien des hommes qui maltraitent leurs femmes, et qui peuvent procéder de façon quasi-identiques, pour avoir un pouvoir sur elles. L'on peut être étonné que cette femme ne fasse jouer aucune relation, voire même ne menace pas de divorcer beaucoup plus tôt, pour en contrepartie récupérer la moitié de la fortune de son mari. C'est d'autant plus illogique et improbable, que ce mari n'est pas violent(bien au contraire), ni en relation avec des mafieux.

Il faut donc y voir, une simple comédie distrayante. Ce qui est peu satisfaisant.

Les relations entre le chauffeur(le moins riche), et sa conjointe est plus fine et plus logique. Sa femme refusant d'être une femme objet au service de l'homme, qui l'entretient(dans notamment lors d'une scène où on la voit feinter de lui faire une fellation, pour tester la réaction de son mari).
Malheureusement on a le sentiment, qu'à ce moment il ne connaît pas la femme avec qui il vit depuis plusieurs années. Ce qui est tout aussi difficile à avaler.

D'un côté donc, une femme qui essaye de faire ce qui lui plaît, et de s'épanouir, et de l'autre, son conjoint, qui ne la comprend pas et qui estime que le travail, "c'est faire ce que l'on n'aime pas".

Bien entendu, il y en a qui aime le travail qu'ils font, et qui gagnent de l'argent avec plaisirs. Cette vision pessimiste du personnage, assez symbolique en soi, est vraiment démoralisante. Et malheureusement la part de beaucoup d'individus.

Celà dit, il faut aussi reconnaître, que d'une certaine manière, l'homme ne doit pas être le seul à se tuer au travail. Même si tel était le cas, il n'y aurait certainement plus de chômage

Elle se sert donc de lui, avant tout pour préparer son départ et son indépendance.

Ce que l'on peut dire, c'est que certainement dans des cas, il est possible que l'un des deux conjoints soit le seul à travailler. Pendant que l'autre tente pourquoi pas de s'épanouir(en tout cas espérons-le !) et de percer. Les deux à la longue peuvent être gagnants. Mais il faut aussi en fin de compte avoir une version optimiste de cette société inégalitaire qui a tendance à récompenser trop souvent des gens malhonnêtes et des tricheurs. Le risque est donc de sacrifier l'un des deux.

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