ANNA M.**
Un film angoissant qui décrit avec une certaine justesse(et sans dériver dans l'horreur)la folie d'une femme suicidaire, qui tombe amoureuse d'un homme marié, qui ne peut l'aimer(un chirurgien qui réussit à lui sauver ses deux jambes, après qu'elle se soit jetée sur une voiture qui roulait à plus de 100km/h). Ce miracle reste tout de même peu crédible. Il est donc fortement déconseillé de tenter la même chose. Car il est peu probable, que vous tombiez sur un chirurgien aussi bon que lui.
Cette maladie d'amour(assez courante en fin de compte)avait déjà été mise en image dans A la folie, pas du tout.
Cette maladie d'amour(assez courante en fin de compte)avait déjà été mise en image dans A la folie, pas du tout.
Mais cette fois-çi, Michel Spinosa s'attarde sur le côté dramatique du problème, et non comique.
La terrible folie de cette femme est vraiment touchante, puisqu'elle représente à sa façon l'amour impossible et stupide, qui touche bons nombres de gens ordinaires.
Si cette femme, qui ne cesse d'espérer, de déformer et d'interpréter la réalité à sa façon pour se persuader à elle-même, que ce chirurgien l'aime, fait de la peine à voir. Mais est aussi très difficile à comprendre et à cerner. Ses réactions imprévisibles sont donc à la base du suspense de ce film. Et sa maladie difficilement soignable et mal traitée, un vecteur à rebondissements, qui peut à force en agacer plus d'un. Car il faut bien comprendre que cette amour à sens unique, ne pourra jamais aboutir(et en plus, est qui plus est récent, sans qu'on n'en cerne le pouvoir).
L'on peut donc penser, qu'il pourraît être passagé(le temps que cette femme fasse de nouvelles rencontres, et s'attache à d'autres personnes), qui l'occuperaient ou s'intéresseraient à elle.
Avec le temps, l'on se dit qu'elle pourraît oublier, renoncer(puisqu'il ne l'aime pas), et se lasser, voire surtout en être dégoûtée.
Ce qu'elle est apparemment décidée à faire, avant que ce soit son psychiatre, qui lui redonne un espoir maladroitement, sans connaissances de causes, par incompétences, et peut-être même par vices(histoire de faire tourner son économie).
Un beau film, passionnnant, mais qui semble néanmoins inabouti. Car en fin de compte, il ne propose ou ne montre pas de remèdes miracles contre ce mal. Sauf peut-être de se boucher les oreilles, lorsqu'un psychiatre vous parle.
A noter également, les belles scènes où l'on voit ANNA se venger d'être repoussée. Prouvant par la même occasion, qu'avec la technique, des femmes peuvent arriver ou tenter à faire croire n'importe quoi à la police ou à l'entourage, pour salir une réputation. Une véritable école, et une véritable industrie.
Ce qui est peu commun dans ce film, c'est que la femme du chirurgien ne doute apparement pas une seule seconde de la fidélité, et de l'honnêteté de son mari(ce qui serait presque un reproche fait à ce film).
Bien-sûr, il est aussi facile de condamner à la folie des maîtresses trahies par des hommes qui préfèrent rester avec leurs femmes, pour des raisons qui sont faciles à imaginer(l'argent-l'habitude-les enfants...).
D'où les dangers de simplifier des analyses, en généralisant et banalisant des cas exceptionnels, qui pourraîent servir et couvrir des criminels.
Ce qui peut incontestablement et irrémédiablement gêner dans ce film, c'est que ANNA M., interprétée par Isabelle Carre, n'est pas môche, ni pauvre. Cette femme désirée par d'autres hommes, ne recontre donc pas de problèmes sociaux, ni de problèmes d'argents. Elle a des soutiens(une amie et sa mère), et certainement une rente et des économies, qui lui permettent de survivre, et de dépenser sans compter. Ses moyens semblent presque illimités. Ce qui n'est pas le cas pour une femme pauvre, surtout si elle est môche. Pour ces femmes-là, la maladie est normalement plus difficilement guérissable, quoique plus facile à identifier. Leurs problèmes ne peuvent qu'en être que plus difficilement réglés, et les font rentrer dans un interminable engrenage. Si elles ne sont pas aidées correctement. C'est à dire de toutes manières utiles(et notamment socialement-financièrement, et psychologiquement).
La terrible folie de cette femme est vraiment touchante, puisqu'elle représente à sa façon l'amour impossible et stupide, qui touche bons nombres de gens ordinaires.
Si cette femme, qui ne cesse d'espérer, de déformer et d'interpréter la réalité à sa façon pour se persuader à elle-même, que ce chirurgien l'aime, fait de la peine à voir. Mais est aussi très difficile à comprendre et à cerner. Ses réactions imprévisibles sont donc à la base du suspense de ce film. Et sa maladie difficilement soignable et mal traitée, un vecteur à rebondissements, qui peut à force en agacer plus d'un. Car il faut bien comprendre que cette amour à sens unique, ne pourra jamais aboutir(et en plus, est qui plus est récent, sans qu'on n'en cerne le pouvoir).
L'on peut donc penser, qu'il pourraît être passagé(le temps que cette femme fasse de nouvelles rencontres, et s'attache à d'autres personnes), qui l'occuperaient ou s'intéresseraient à elle.
Avec le temps, l'on se dit qu'elle pourraît oublier, renoncer(puisqu'il ne l'aime pas), et se lasser, voire surtout en être dégoûtée.
Ce qu'elle est apparemment décidée à faire, avant que ce soit son psychiatre, qui lui redonne un espoir maladroitement, sans connaissances de causes, par incompétences, et peut-être même par vices(histoire de faire tourner son économie).
Un beau film, passionnnant, mais qui semble néanmoins inabouti. Car en fin de compte, il ne propose ou ne montre pas de remèdes miracles contre ce mal. Sauf peut-être de se boucher les oreilles, lorsqu'un psychiatre vous parle.
A noter également, les belles scènes où l'on voit ANNA se venger d'être repoussée. Prouvant par la même occasion, qu'avec la technique, des femmes peuvent arriver ou tenter à faire croire n'importe quoi à la police ou à l'entourage, pour salir une réputation. Une véritable école, et une véritable industrie.
Ce qui est peu commun dans ce film, c'est que la femme du chirurgien ne doute apparement pas une seule seconde de la fidélité, et de l'honnêteté de son mari(ce qui serait presque un reproche fait à ce film).
Bien-sûr, il est aussi facile de condamner à la folie des maîtresses trahies par des hommes qui préfèrent rester avec leurs femmes, pour des raisons qui sont faciles à imaginer(l'argent-l'habitude-les enfants...).
D'où les dangers de simplifier des analyses, en généralisant et banalisant des cas exceptionnels, qui pourraîent servir et couvrir des criminels.
Ce qui peut incontestablement et irrémédiablement gêner dans ce film, c'est que ANNA M., interprétée par Isabelle Carre, n'est pas môche, ni pauvre. Cette femme désirée par d'autres hommes, ne recontre donc pas de problèmes sociaux, ni de problèmes d'argents. Elle a des soutiens(une amie et sa mère), et certainement une rente et des économies, qui lui permettent de survivre, et de dépenser sans compter. Ses moyens semblent presque illimités. Ce qui n'est pas le cas pour une femme pauvre, surtout si elle est môche. Pour ces femmes-là, la maladie est normalement plus difficilement guérissable, quoique plus facile à identifier. Leurs problèmes ne peuvent qu'en être que plus difficilement réglés, et les font rentrer dans un interminable engrenage. Si elles ne sont pas aidées correctement. C'est à dire de toutes manières utiles(et notamment socialement-financièrement, et psychologiquement).
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