lundi 29 janvier 2007

BOBBY**


Un film vraiment étonnant. Mais dans l'ensemble superficiel.
Si j'ai été surpris de constater que les images d'archives de ROBERT KENNEDY se mélangeaient avec ingéniosités(et talents), avec celles de la fiction, réalisée par Emilio ESTEVEZ.
Si la musique, les acteurs et les images sont vraiment magnifiques.
Tout le reste prête à contestation.
Tout d'abord les extraits des discours de Robert KENNEDY. En fin de compte, peu convaincants. L'on a même l'impression que les ETATS-UNIS n'ont pas évolué entre temps. Les démocrates semblent utiliser les mêmes discours, avant et après l'ère KENNEDY.
Ainsi il est facile de comprendre que ces derniers n'étaient apparemment pas pour une intervention en FRANCE(au moment de l'occupation des nazis), pas pour une intervention au VIETNAM, et pas pour une intervention en IRAK. Ils préfèrent avant tout s'occuper de leur propre pays.
Si bien-sûr, je comprends qu'il est inacceptable de laisser dans la misère des américains(tout comme n'importe quelle autre personne, d'ailleurs). Et s'il est désespérant d'envoyer des jeunes se faire tuer à la guerre, pendant que d'autres donnent des ordres en se tournant les pouces ou en profitant de la guerre(tout en gardant secret une technologie qui leur donne des pouvoirs). Il faut reconnaître, que pour les pays occupés, les propos comme ceux de Robert KENNEDY ne sont pas très appréciables. Ils sont même profondément écoeurants.
Ensuite, j'estime qu'Emilio ESTEVEZ a trop fait de gros plans sur ses personnages. Des gros plans qui nous suggèrent, par exemple, avec inutilités que des couples peuvent se rapprocher lorsqu'ils vivent un drame. Un véritable scoop !
Si le moment où le réalisateur s'attarde assez longuement et à plusieurs reprises à tour de rôle sur les victimes touchées en même temps que ROBERT KENNEDY, est vraiment très beau, et émouvant. Il est un peu ridicule de nous apprendre ou rappeler plus tard, avec un petit de mot en conclusion, qu'en réalité, ces victimes ont simplement été blessées(pourquoi dans ce cas s'être autant attardé dessus ?).

Tout comme je trouve, qu'il donne trop d'importance à la peine du jeune noir(qui venait juste de le voir en personne pour la première fois), au moment de cet assassinat. A ce moment, on a vraiment l'impression que l'on tente de nous suggérer que Robert KENNEDY était le sauveur des noirs, et le seul à pouvoir faire quelquechose pour eux.

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