mardi 28 novembre 2006

O JERUSALEM ****

Pour commencer :
Une brève histoire d'Israël, de la Palestine et du conflit
Ma critique :
Un très beau film, appliqué et sérieux, et qui sera certainement montré dans les écoles.
Mais si ce film relate avec force et émotion, le début du conflit ISRAËLO-PALESTINIEN. Il prouve également que ce problème est bien difficile à régler. Voire même à comprendre. Il est donc facile de s'y emmêler les pinceaux. Les non-initiés risquent d'avoir du mal à suivre. Il y a tout de même des passages embrouillés avec des versions qui se contredisent, et qui remettraient presque en doute l'HISTOIRE.
A force, l'on arrive à ne plus savoir, qui est arrivé en PALESTINE, en premier. Et on ne sait plus qui croire. Il y a de toute évidence une part de mystère derrière tout celà, qui officiellement n'a pas été dévoilée au public.
Le film d'Eli CHOURAQUI est dans sa conception, très proche du film de Ken LOACH, LE VENT SE LEVE.
Les plus sévères pourront même penser, que le réalisateur du décevant HARRISON'S FLOWERS et de la première version de MAN ON FIRE(celle de 1987) a copié son collègue anglais.
Pourtant dans sa finalité, le film d'Eli CHOURAQUI semble plus logique et plus réussi que celui de LOACH(qui en fin de compte se voulait être plus proche du duel BEN-HUR-MESSALA, et du PARRAIN II, lorsque notamment MICHAËL fait assassiner son frère).
O JERUSALEM est finalement l'inverse de la dernière palme d'or. Il est plein d'espoir envers les hommes, et met en évidence l'amitié entre un juif et un arabe, qui vont se battre dans deux camps différents pour soutenir leur peuple. Mais qui n'oseront jamais s'affronter face à face(comme le font BEN-HUR et MESSALA).Privilégiant avant tout, l'amitié.
Des moments qui font vraiment plaisir à voir. Emouvants et cruels.
Si le film d'Eli CHOURAQUI peut-être qualifié de "gentil" envers ces deux peuples. Il montre aussi des arabes déchaînés, agressifs, avec des comportements bestiaux incontrôlés. C'est à ces moments qu'il prend(que beaucoup de spectateurs peuvent, doivent ? prendre) partie. Tout en leur faisant retrouver la raison, au moment du cessez-le -feu(ordonné par l'ONU), et contrôlé avec aisances(un peu trop certainement) par l'armée du roi de JORDANIE.
Il est en effet peu probable, qu'il n'y ait pas eu d'actes isolés, qui relancent cette éternelle guerre, pour nôtre plus grand désespoir et plus grande consternation.
A noter également, que le film n'hésite pas à égratiner les extrémistes israeliens, l'irgoun notamment, qui seraient les investigateurs d'assassinats .
A ce moment de l'histoire, l'ONU et le roi de JORDANIE semblaient avoir plus de pouvoirs et plus d'influences...
A ne pas manquer.

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