lundi 21 août 2006

J'INVENTE RIEN*

L'intérêt principal de ce film, c'est l'invention du personnage(la poignette). Seulement, avant qu'il n'ait l'idée de l'inventer. Paul gamberge pendant un certain temps(des années même). L'on se demande donc ce qu'il va bien pouvoir faire...si bien sûr l'on n'a pas vu la bande-annonce, qui dévoile malheureusement son invention. Ce qui bien-sûr, nuit au film.
Comment s'intéresser au film si l'on connaît déjà tout ?
Bien sûr, l'on tend à nous faire comprendre(avec difficultés), que devenir riche et célèbre, n'est pas la plus belle chose qui puisse nous arriver.
Mais il faut voir avec quelles niaiseries, ce personnage tarde à déposer son brevet. Il demande même, avant, à une entreprise de la lui fabriquer, à la chaîne, pour tester(notamment), sa poignette sur le marché.
L'on imagine donc, qu'il va se faire voler son idée, avant qu'il ait déposé le brevet. D'autant plus, que le réalisateur prend un plaisir, à nous mettre dans d'inutiles fausses directions, pour le faire croire. Mais finalement, celà n'arrivera pas, puisque quelqu'un a eu à peu près la même idée que lui, peu de temps avant.
Laissant par la même occasion sous-entendre, que nos idées et pensées ne nous appartiennent pas vraiment. Car on ne saurait pas d'où elles viennent. donc à l'arrivée, l'on n'inventerait rien. Puisque l'invention peut appartenir à quelqu'un d'autre, avant même que l'on ait songé à l'invention. Facile pour ces "génies", lorsqu'ils peuvent connaître notre destin et nos pensées, ainsi que nos idées.
Recemment, il y a même quelqu'un, qui m'a écrit dans le forum de 24 heures, pour me dire que celà ne servait à rien de parler d'un sujet que personne n'avait abordé. Parcequ'il y avait quelqu'un pour en parler, mais qui apparemment avait décidé de ne pas en parler, ou bien en ignorait l'existence(par incompétence). Symbolique de l'état d'esprit de certaines personnes. Inutile de dire qu'elles devraient se faire enfermer dans ...une cellule bien-sûr.
Il y en a même qui essaye de me faire croire, que tout ce que je dis et découvre, a déjà été traité. Sans par ailleurs en apporter la preuve !
Si on les écoute, on ne ferait plus rien. Puisque tout a déjà été dit. C'est de toute évidence de cette façon que le monde a évolué.
J'invente rien a de bons moments. Mais il est moralement discutable. Une nouvelle fois, il pardonne, voire même récompense l'infidélité. En la rendant même normale.
L'une des réussites du film, c'est au moins de montrer, que pour les jeunes, l'amour peut être simplement une distraction, un jeu de séduction et d'attirance, quelquechose de différents.
L'un des passages que j'ai le plus apprécié. C'est le moment où l'on voit l'inventrice-génie montrer sa machine à faire des films, à partir d'un scénario, ajoutant par ailleurs, qu'elle faisait de mauvais films, étant mal réglée.
Il faudrait donc effectivemnt régler cette machine, qui fait des films peu emballants, voire même franchement mauvais.
Si Kad MERAD s'en tire à peu près bien(et s'il mérite beaucoup mieux). Elsa ZYLBERSTEIN fait vraiment pitié, en se mettant x-fois accroupie pour uriner...dans la rue.(il sera difficile de se débarasser de cette image).

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