lundi 12 juin 2006

VOLVER**

Même s'il ne donne pas une bonne image de l'homme.( Dans ce film, il n'y a que des violeurs)(cf le problème de la violence dans les couples en espagne).

Il y a deux points très intéressants qui méritent une longue réflexion.

Une femme de ménage qui se voit confier les clés d'un restaurant fermé, pour en assurer son entretien, décide de le réouvrir sans que son propriétaire le sâche.

Il y a à PARIS ET EN BANLIEUES, un nombre important de cafés, brasseries et restaurants qui sont fermés. On ne sait pourquoi.

Parfois, ils réouvrent brusquement. Et franchement, on a l'impression d'y voir des imposteurs à l'intérieur.

Il a été prouvé que des marchands de sommeil ont par exemple réouverts des hôtels abandonnés, en les rénovant légèrement, et en encaissant des loyers.

Des propriétaires ont démménagé, ont perdu la mémoire, d'autres sont enlevés, tués et ont été déportés(et je pense qu'aujourd'hui encore celà continue, il n'est pas à exclure que certains voyagent dans le temps, pour enlever des gens, qui se retouveront à une époque différente de la leur.Et même qui risquent de se retrouver dans des camps de concentration, voire directement dans des chambres à gaz ou dans une marmitte).

Si les bénéficiares ne se manifestent pas. Les locaux peuvent rester vide et inutilisés pendant plusieurs dizaines d'années.


Le deuxième point intéressant, c'est que l'on y voit pendant un court instant. Une femme atteinte d'un cancer mortel. Etre invitée à la télévision espagnole pour parler de sa maladie. En échange, on lui propose de prendre en charge les frais de soins dans un hôpital spécialisé. Le seul qui a une chance de guérir sa maladie.

Le symbolisme d'un abus de pouvoir de la télévision, qui décide qui peut guérir d'un cancer(ou d'autres choses). Et ce que l'on doit faire pour mériter une aide.


Le reste du film est du ALMODOVAR(qui a un très beau style) mélangé aux thrillers américains, qui parlent trop souvent d'incestes et de violences dans les couples.

Aucun commentaire: