vendredi 13 juillet 2007

LA GARANTIE UNIVERSELLE DU RISQUE LOCATIF EST LOIN D'ETRE PARFAITE

LOGEMENT
12/07/07 : « Garantie universelle du risque locatif » - APAGL
Intervention de madame Christine Boutin, Ministre du logement et de la ville...
11/07/07 : Monde associatif oeuvrant pour la ville, le logement et la lutte contre l'exclusion et la précarité à l'Hôtel de Castries
Intervention de madame Christine Boutin, Ministre du logement et de la ville...


Mon commentaire :
La garantie universelle du risque locatif, qui devrait permettre à certaines personnes d'accéder plus facilement à des logements décents va donc concerner tout le monde. Mais les titulaires des minimas sociaux devront avoir le double du montant du loyer, pour pouvoir en bénéficier. Donc pour pouvoir se loger plus facilement. Ce sont des conditions qui d'apparences partent d'un bon principe. Puisque l'on se dit, qu'il faut que le locataire ait suffisamment de quoi vivre, une fois que le loyer a été payé. Et c'est ce que disait ceux qui demandaient deux à trois fois le montant du loyer pour autoriser une location.

En résumé ce ne sont pas de bonnes conditions. Puisqu'elles vont empêcher un certain nombre de personnes(les plus exclus)de se loger normalement.

Bien-sûr, qu'il est préférable d'avoir plus d'argents de disponibles pour mieux vivre. Mais il faut, que ces gens soient libres de choisir la priorité, qu'ils souhaitent. A savoir, le logement, la nourriture, l'alcool, les cigarettes ou encore les prostituées(encore que pour ces deux derniers cas, il faut incontestablement les dissuader d'en être consommateurs). S'ils préfèrent mettre plus d'argents dans un logement(un peu plus que 50% de leurs revenus), ce n'est pas normal de les empêcher de le faire. A partir du moment, où ils payent leurs loyer. Entre 1998 et 2000, je touchais moins de 600 euros par mois. Et pourtant j'ai toujours payé mon loyer de 365 euros, sans jamais le moindre retard. C'est donc possible, lorsqu'on ne peut pas faire autrement. A partir du moment où l'on paye sans retard, le propriétaire ne doit pas connaître les revenus de ses locataires. Sauf si bien-sûr, il veut jouer au bon samaritain. Ce qui est tout de même assez rare.

Ce n'est certes pas facile. Mais c'est toujours mieux que de dormir dehors ou dans des centres d'hébergements ou des dortoirs, où l'on attrape la gâle et des coups de lames.

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