lundi 28 août 2006

LES LIVRES, LES BIBLIOTHEQUES DE PARIS ET JOSEPH GIBERT

Les bibliothéques de la ville de PARIS ont gagné leurs indépendances, il y a quelques années. Chaque mairie d'arrondissement gère donc les bibliothèques, à peu près comme elle l'entend. Il y a toutefois des réglements qui leurs sont imposés, comme la durée de prêt des documents, le nombre de documents à emprunter, les amendes, ou encore(apparemment) un catalogue de fournisseurs, qui ne proposent pas tous les documents souhaités ou demandés par le public.
A l'arrivée, l'on retrouve malheureusement, trop souvent les mêmes documents dans chaque bibliothèque.
Les choix peuvent être douteux et incertains. L'on ne peut donc pas spécialement compter sur les bibliothèques, qui peuvent parfois être prêtes à recevoir nos suggestions. Mais qui dans l'ensemble, tentent de faire comprendre, qu'elles ont de petits budgets.
N'empêche, à ce jour, il n'y a pas vraiment de grandes possibiltés d'évolution. Il est clair, qu'on les empêche d'acquérir certains documents. En racontant n'importe quoi. Et il est clair qu'on leur fait acheter n'importe quoi.
Si parfois, l'on peut en être totalement ou temporairement satisfait, ces irrégularités fatiguent. Car lorsqu'on veut par exemple, améliorer l'organisation ou le fonctionnement, les chargés de mission répondent à côté, et abusent de leurs statuts. A l'arrivée, c'est souvent du délire.
Cette année, l'on a pû y constater un changement d'organisation. Les bibliothèques ont décidé de faciliter le prêt pour ceux qui partaient en vacances. Et il y en a même qui ferment pendant l'été. Lorsqu'elles ne ferment pas pour travaux, pendant plusieurs années. Sans bien-sûr, attendre, que celles en construction ou en travaux, soient finies. Et en parallèle, il n'y a bien-sûr que très peu de commandes de traiter.
Les retards sont donc conséquents, et les choix ridicules. Insultants pour ceux qui ne sont pas partis en vacances. Et qui voulaient passer leurs vacances à PARIS-PLAGE(je "plaisante", si PARIS-PLAGE, semble cette année, s'être améliorée, je dois dire que ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, et la piscine me semble par ailleurs trop petite. J'aimerais beaucoup me baigner dans la seine, quand bien-sûr ce sera possible).
Globalement, il est triste de constater, que l'on privilégie tel ou tel document à la "plage" d'un autre.
Personnellement, ce qui m'intéresse, ce sont les livres d'actualités et de politiques, qui sont accusés d'être des livres de propagandes pour financer les campagnes électorales, voire pour enrichir un peu plus les hommes politiques. A ce petit jeu, il serait presque plus sûr, d'interdire tous les livres. Car qui sait, si derrière l'auteur d'un roman, il n'y a pas un mécène, ou un ami d'un homme politique. Qui sait ?
Je trouve donc scandaleux, insultant, navrant et malsain, de ne pas inciter les lecteurs à plus s'informer avec des livres d'actualités et de politiques. Il semble, que certaines personnes veuillent les abrutir avec des mauvais livres ou des romans qui ne font pas assez travailler leurs cerveaux.Les commandes tournent souvent vers de mauvais livres d'analystes, qui empêchent les lecteurs de faire eux-mêmes leurs propres CRITIQUES ET ANALYSES. Donc d'avoir leurs propres opinions sur les hommes politiques et les idées qu'ils proposent. Il est d'ailleurs scandaleux, qu'il n'y ait même pas un forum électronique des abonnés.
Il n'y a à ce jour, pas de système de location de livres fiable.
Il y a en cherchant et s'informant, les bibliothèques pour tous, qui proposent des prêts locatifs à en moyenne 1.50 euro le livre, avec des abonnements à l'année(repoussants). Mais là encore, les choix sont limités et quasi identiques aux bibliothèques de LA MAIRIE DE PARIS.
L'on peut certes, acheter des livres d'occasions propres et en bon état, pour 10 euros en moyenne, et les revendre pour la moitié du prix, voire 70% du prix en bons d'achats. Ce qui ramène le coût du livre à 3 ou 4 euros en moyenne. Mais là encore, on laisse faire un peu n'importe quoi. Plus l'entreprise a de clients, moins elle le respecte. Il n'y a donc pas de contrat moral de passer avec le client. Elle se permet donc de refuser un livre acheté chez elle,quelques jours auparavant, ou de rabaisser le prix de son rachat. C'est le cas de Joseph GIBERT, entre autres.
Cette entreprise m'a même proposé par contre d'échanger le livre, que je venais de lire, pour me le faire rembourser intégralement. Il est clair, qu'il faudrait interdire le remboursement de livres. Et plus mettre en avant ce contrat moral, voire un abonnement, dans d'autres magasins. Car il ne s'agit pas non plus de récompenser des gens malhonnêtes.
Pour exemple, GIBERT, m'a repris le livre de François HOLLANDE et de DSK, "365 jours" à 70% du prix acheté. Ces deux livres m'ont coûté respectivement 3.90 et 4.50 euros. Et en parallèle GIBERT m'a proposé de me reprendre PROMIS J'ARRETE LA LANGUE DE BOIS de Jean-François COPE, 1.90 euro(soit 10% se sa valeur), et l'on m'a dit de revenir pour le livre de Jack LANG(VAINCRE LE CHOMAGE). Et je peux vous assurer que ces livres étaient à l'état neuf, sans défaut. J'en ai donc profité pour les donner à une Bibliothèque de PARIS, qui m'a enguelé, puisque je leur donnais du travail supplémentaire.
Les gens lisent très peu, pas assez, car les livres sont trop chers.
A défaut de les lire sur place, dans une grande librairie. L'on peut espérer autre chose.
Google propose de faire aux ETATS-UNIS, un système de téléchargement de livres numérisés pour 10% de la valeur du livre, pour une durée d'une semaine en moyenne.
Un progrès. Mais en FRANCE, il n'y a par exemple, pas de réelles facilités d'accès aux livres électroniques. Les gens ne sont pas équipés comme ils devraient, et n'ont pas forcément accès à internet.
Personnellement, si je préfère lire un livre sur son support d'origine. Ce qui m'intéresse avant tout, c'est son contenu. Celà me gênerait donc aucunement si je devais en lire sur des supports électroniques(ordinateurs ou livres électroniques,...).
Mais à PARIS, aucune bibliothèque n'est équipée. Alors que par exemple, les bibliothèques américaines prêtent des livres électroniques depuis au moins 1O ans.
L'accueil dans les bibliothèques est inégale, selon des jours, des endroits. Bref, ces gens ne font que la plupart du temps, illusions. Probablement, pour faire croire n'importe quoi.
Elles n'ont pas spécialement envie d'évoluer. Même si YOURCENAR, (qui est en construction depuis plusieurs années)sera automatisée.
Imaginez, par exemple que le lecteur qui veut souscrire à un abonnement annuel pour emprunter des livres, des CD, des DVD, doit débourser 61 euros d'un seul coup. Ce qui limite le nombre des abonnés et les renouvellements, et bien-sûr, le travail.
Il serait tellement plus simple et tellement plus humain, de proposer des paiements par prélèvements mensuels.
Il m'ait arrivé de me retrouver derrière des personnes, qui ne pouvaient plus emprunter(que des livres), car leur abonnement expirait. Et je peux vous assurer, que celà m'a énormément attristé. Il faut donc croire, que la MAIRIE DE PARIS aime récupérer ces moments de tristesses,...pour alimenter des machines, qui sait ?
Depuis peu, les abonnés peuvent emprunter 2 DVD par bibliothèques(sur un plafond de 40 documents, 60 pendant l'été, pour tout le réseau)pour une durée de 3 semaines(6 semaines pendant les vacances).
Et comme en parallèle, les stocks n'ont pas augmenté. Il y a donc encore moins de choix. Ce qui provoquera inévitablement des désabonnements et moins de travail.
Reste à savoir si les abonnés qui empruntent un dvd pour 3 ou 6 semaines, auront le temps de le regarder.
1 semaine, c'est déjà beaucoup(d'autant plus qu'il y a une semaine de flottement avant que l'amende se déclenche). Il est clair, que pendant 3 semaines, les documents tourneront chez les non-abonnés.
Il me semble donc, qu'ils auraient mieux fait, de m'inviter et de me faire participer à leurs réunions, comme celà était prévu.
J'aurais rappelé, que pour avoir une meilleure qualité, il est souvent préférable de gérer correctement les stocks et les recettes.
La MAIRIE DE PARIS a malheureusement nommé des chargés de mission, qui se tournent les pouces, et qui ne font pas travailler leurs cerveaux.

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