SCHIZOPHRENIES
SCHIZOPHRENIES INVENTEES(rappel d'un message envoyé et répété depuis avril 2001)
LADET PRESSION (l'introduction a été envoyée à RADIO-FRANCE, qui propose assez souvent des conférences sur la santé . Personnellement, je n'ai jamais été dépressif, et ce que je sais sur cette maladie, prouve quotidiennement, que les gens que vous avez invité, pousse à bout leurs cobayes ou victimes.Ces gens là ne font qu'aggraver la situation, car ils ont refusé le progrès volontairement,pour sauvegarder leurs économies malsaines, basées sur de l'ignorance, de l'incompétence et de la malhonnêteté.
IL EST EVIDENT que c'est parcequ'ils estiment que la vérité et le progrès sont dangereux, qu'aujourd'hui encore en FRANCE OU EN SUISSE, on risque de rencontrer de véritables assassins .Recemment deux jeunes personnes soi-disant schizophrènes ont décidé de se suicider légalement, dans une chambre à suicide, d'une association qui aident les clients à mourir.La schizophrénie est inventée par ceux qui la provoquent, la schizophrénie(telle qu'elle est définie, dans la plupart des cas n'est pas une maladie, mais le reflet de manipulations, par voies électroniques, chimiques ou encore technologiques).Ces gens sont drogués et sous l'emprise des médicaments, parcequ'ils ont été rendus malades à cause de ces ignorants .C'est une honte et un scandale, pour un pays, qui se dit être un pays des droits de l'homme.Ces gens malsains devront être poursuivis, et incarcérés, voire coupés du monde, car ils ont non seulement assassinés des patients dans le cadre d'une fausse médecine, mais en plus, ils ont poussé à bout et aux suicides des milliers de victimes, par la force ou par ignorance ... Maintenant, je vous fais suivre également ce que j'ai publié Voilà ce que j'ai publié le 06/04/02 sur internet, après avoir contacté une multitude de personnes, dont des journalistes . Je trouve regrettable que FRANCE 2, n'est pas eu le courage de me contacter pour leur émission "ENVOYE-SPECIAL", c'est d'autant plus regrettable qu'ils sont en partie responsable des problèmes que j'ai rencontré à l'époque et que je rencontre encore aujourd'hui, vraiment dommage... GRAND TEMOIGNAGE... Schizophrénia, une maladie soviétique . L'art et la manière d'interner en hôpital psychiatrique des dissidents parfaitement sains-d'esprit, considérés comme des cobayes, les malades étaient abrutis de médicaments, selon certains échos, aucune maladie n'a été détectée dans ces centres de la honte . Ce type de choses n'arrivent t'ils qu'en RUSSIE ? Et bien non, celà arrive en france, si vous en doutiez encore. Je vais donc relater aujourd'hui, ce témoignage incontournable . Non seulement, il est crédible, mais en plus il dit la vérité, ça j'en suis sûr... Aujourd'hui, nous pouvons faire le point sur ce qui s'est dit, et ce qui est prévu, dans le cadre de la grande réforme de la psychiatrie et des droits des malades . Apparement, on commence sur le papier à donner des droits aux personnes qui seraient dans la possibilité d'être internées, on a donc décidé de supprimer les placements d'office par force ou tiers, s'il n'y a pas eu de pertubations graves de l'ordre public et surtout sans observation au préalable, on parle de donner plus de pouvoirs aux juges, ces derniers seraient plus habilités à prendre une décision. Tout ceci semble rassurant, mais celà part du principe, qu'il y a de bons juges et de bons et honnêtes observateurs, or jusqu'à preuves du contraire les bons et honnêtes gens se font assez rare dans ce pays. Or, on parle également de prolonger la durée d'observation, en attendant la décision de justice. Mais que se passe t'il réellement durant ces observations ? Qui fera quoi? Et qui dira quoi?Lorsqu'un palais de justice classe sans suite plus de 85% des plaintes, on est en droit d'être inquiets, sur la capaCITE à bien juger et surtout à prendre la bonne décision. Vous devez savoir tout comme moi, que certains sont tentés de constituer des faux, pour se couvrir d'innombrables crimes et délits, et également pour ne pas être dérangés(en tout cas c'est ce qu'ils croient). La police, elle n'aime pas être dérangée, surtout la nuit, elle n'aime pas qu'on porte plainte, d'une part celà leurs donne du travail, et d'autre part celà fait augmenter les taux. La police judiciaire, elle, aime bien, provoquer, intimider, mentir, pousser à bout et faire des faux . La préfecture de police des affaires sanitaires, elle, aime, bien s'amuser et casser des personnes qui pourraîent être gênantes(même si elles ont des casiers vierges), gênantes pour leurs amis qui auraient fait des faux procès verbaux, sans entendre les auteurs des soi-disant délits . D'autres aiment bien donner des piqûres dans le vide sans aucune raison, histoire de faire croire n'importe quoi à ceux qui seraient amenés à observer un éventuel interné, cassé par la drogue, la piqûre ou les futurs médicaments, futurs, parcequ'on aiment bien expérimenter, avant de lancer un produit miracle ou innovant . Quant aux infirmiérs, eux, ils aiment bien être tranquilles, car pour eux il n'y a aucun intérêt d'interner une personne âgitée et bruyante. Alors qu'ils peuvent choisir, en toute tranquillité, un sain d'esprit ou un génie couvert à 100% et se faire rembourser 5000 euros par mois par la sécurité sociale . A ce niveau là, celà devient trop dangereux d'être couvert à 100% et d'être trop intelligent . Afin d'être plus convainquant, je vais relater un jour d'observation, avant un internement injustifié et totalement illégal(et je suis certain, que celà arrive plus souvent qu'on ne croit), enfin pour répondre au POINT de la semaine qui pose la question suivante: mais que fait la police? Je répondrais, elle fait ça...et bien d'autres choses... C'est donc l'histoire d'une personne saine d'esprit, gentille, qui rend service et qui un jour après longuement avoir réfléchi, décide de porter plainte, en fait cette personne portera plainte 5 ou 6 fois avant ce fameux jour, 5 ou 6 fois de trop, apparement. Elle décide un soir, après avoir été mal dirigée et mal conseillée de porter plainte à 4 heures du matin, trop tôt ou trop tard, quoi qu'il en soit, elle se fait confisquer sa carte d'identité, comme on confisque une carte à un criminel(en tout cas c'est ce qu'on pense), cette personne après vérifications abusives, n'a ni de casier, ni fait de petits délits, il faut donc trouver un prétexte puisque ses plaintes et les réactions de ce soir sont trop embarassantes. L'internement semble la meilleure solution, parceque cette personne n'est pas terroriste, et ne peut faire en aucun cas l'objet d'une surveillance ou d'une écoute sans son accord . Mais avant, il faut impérativement la casser, la déstabiliser, voire la pousser à la dépression ou au suicide, pour faire croire qu'elle a réellement besoin d'être internée . On commence par la faire attendre jusqu'à 6 heures du matin, en l'énervant, puis on l'enferme dans une pièce, où il y a un lit d'enfant, on la réveille à 7 heures du matin(pour lui donner un grand bol de café noir, pour lui dire, une fois le café fini, de se recoucher tranquillement et de se rendormir avec son excitant)(qui bien entendu donne envie d'uriner très rapidement), seulement, il y a un problème, la pièce est fermée, et il n'y a pas de toilettes à l'intérieur de la pièce . Et malheureusement, personne ne vient lui ouvrir la porte, elle a beau tapé de plus en plus fort, personne ne vient, en fait des observateurs attendent tranquillement, qu'elle urine dans la pièce ou dans ses vêtements, à défaut attendent, qu'elle fasse beaucoup de bruits, histoire de dire que ce n'est pas normal de taper si fort, et en plus celà dérange ceux qui dorment et ceux qui travaillent. Alors que reste t'il à faire ? Une piqûre pour la calmer . En fait, une piqûre qui va la rendre ko rapidement et handicapée pendant plusieurs jours .(principalement pendant le moment de l'observation). Histoire de constituer un nouveau faux dossier, de commencer un traitement et histoire d'expérimenter les dernières trouvailles . Celui qui aura trouvé l'objet rare, gagnera le jacques pot...Lorsqu'on a un droit d'observation à volonté, on a ce genre de réactions, ce ne sont pas des observations qu'il faut, mais tout remettre en cause, bien entendu celà se fera en disant la vérité sur ces milieux, qui pafouent tous les droits de l'être humain . Bien entendu, on peut imaginer le pire, car ce qui a été relaté içi, peut s'apparenter à des vacances dans un harem en compagnie d'infirmières plus excitées les unes que les les autres, beaucoup s'en satisferait, moi pas . Et bien aujourd'hui, cette personne songe toutes les nuits, aux nouvelles lois qui lui rendront justice . 06 avril 2002 Et oui, il semblerait que les "prophètes étaient plus proches de la vérité", FREUD, nous a effectivement apporté LA PESTE...Ce n'est par parcequ'on a fait de FREUD un martyr et un juif, qu'on ne doit pas le critiquer...Peut-on encore critiquer UN JUIF ? La réponse est malheureusement OUI...Pardon pour les autres innocents Rappel sur ce que j'ai dit : J'ai décidé(sans grande conviction) d'assister à une conférence sur "les toutes dernières données sur le sommeil et les rêves". Or si je n'espérais pas grand chose de cette soirée, j'ai quand même été déçu, écoeuré, révolté et scandalisé, par d'une part les propos que j'ai entendu(d'un pessimisme déconcertant), et surtout par le genfoutisme(assez fantaisiste, mais pas tolérable), montrant et prouvant, que Monsieur JOUVET, était un MENTEUR, qu'il le faisait exprès, mieux qu'il s'en amusait, parcequ'il avait vraisemblablement été payé pour agir de la sorte . Si Monsieur JOUVET avait été compétent et dit des choses importantes, s'il s'était tout simplement engagé(dans le mauvais sens), je me serais fait un plaisir de l'attaquer en justice(au bon moment, bien entendu), pour diffusion de menSONGES malsains et dangereux pour l'équilibre et la santé humaine . Mais malheureusement, ces hommes là font semblant de ne pas savoir, simplement pour dûper et manipuler le monde . Lorsqu'une question est pertinente et importante, ces gens là répondent qu'ils ne savent pas . Monsieur JOUVET, est pour moi un charlatan, un imposteur et un danger, car il s'amuse à rendre malade les gens . Tout ce qu'il a dit dans cette soirée, m'a prouvé qu'il était incompétent et vraisemblablement malhonnête . Le pire, c'est qu'il est certainement venu avec des gens qui étaient complices, des gens qui de toute évidence n'ont pas donné les bons témoignages et n'ont pas posé les bonnes questions(5 ou 6 questions ont été tolérées). Cet homme a soi-disant travaillé 50 ans, sur le sujet et il est à la retraite depuis 7 ou 8 ans, ce qui prouve qu'on ne respecte pas le grand-public .Le but étant de raconter n'importe quoi, pour continuer à faire tourner une économie malsaine qui drogue les gens, les cassent, les font douter, les culpabilisent, tout en profitant d'eux . Je répète depuis maintenant 6 ans, qu'il va falloir impérativement envisager de sanctionner ces personnes qui culpabilisent et rendent malades des gens désinformés et manipulés par leurs analyses . A force de nier et à force de se tromper volontairement ou involontairement(mais permettez-moi d'en douter), par leurs incompétences, ces personnes sont responsables et complices de la mort de plusieurs centaines de milliers d'êtres humains chaque année. Aux ETATS-UNIS ont en dénombre pas moins, de 400000, 400000 morts inexpliquées, 400000 morts pendant leurs sommeils sans aucune explication . Je suis donc scandalisé et révolté par ce type d'hommes, qui m'écoeure profondément . Je le répète, je suis sûr de ce que j'affirme, sans ambiguité possible, ses faux titres et faux diplômes ne m'intimident pas . Cet homme a été acheté(et il n'est pas le seul) pour mentir . Les ETATS-UNIS, la RUSSIE, la GRANDE-BRETAGNE et la FRANCE, notamment, ont recruté des savants nazis après la fin de la deuxième guerre mondiale, parcequ'HITLER disait que c'était les meilleurs . Mais jusqu'à preuve du contraire HITLER était fou, et son avis n'a donc aucune valeur. Peut-on réguler et organiser notre monde à partir d'analyses de malades mentaux ? De toute évidence NON ! CE QUE J'AI DIT : En vérité, nous ne connaissons rien sur le fonctionnement réel du cerveau, pourtant depuis des siècles toutes les spéculations, toutes les manipulations et tous les menSONGES nous sont proposés, voire pratiquement imposés... Il y a même des métiers et une économie qui se sont crées autour de ses mystères, pour tenter et surtout pour faire croire à l'absurde . Notre cerveau ne travaille pas tout seul, mais il fonctionne pratiquement plus quant on dort que quant on est éveillé. Celà revient à dire (selon certains), qu'il vaut mieux ne pas faire travailler son cerveau, lorsqu'on travaille, si non, l'on risquerait de trop le fatiguer . Certains préconisent de travailler pour éviter de penser, d'autres ne passent que de la musique pour avoir le même résultat .Pourtant lorsqu'on prend le temps de réfléchir, on ne peut que s'apercevoir, un moment ou un autre, qu'on n'est peut-être pas maître de notre cerveau éveillé ou endormi .L'hypnotisme est une thérapie reconnue(quoique contestée), mais il est aussi une arme, et pas seulement au cinéma . Reste à savoir, qui utilise réellement cette arme et à quel moment ? Ce qui est sûr, aujourd'hui, c'est que rien de vrai, n'a été dit sur le fonctionnement du sommeil, sur les rêves et sur les cauchemars . Minority report vient de sortir au cinéma, ce film vu par un très large public, montre des voyantes utilisées pendant leurs sommeils, une manière de nous faire comprendre consciemment ou inconsciemment, que n'importe qui peut devenir voyants, surtout lorsqu'il dort, surtout lorsqu'on est à la merçi d'individus, qui préfèrent (pour notre malheur) désinformer et tromper le monde . Personnellement, j'estime que mon sommeil m'appartient, il est donc tout à fait regrettable de s'apercevoir, que cette période de notre vie(soit environ 23 ans) ne sert qu'à alimenter l'inconnu et les profits . Je rappelle que de nos jours des centaines de milliers de personnes décèdent chaques années, pendant leurs sommeils, sans qu'il y ait la moindre explication valable . Ces morts sont même classées comme morts naturelles . Certains se réveillent essouflés, en transpiration, brûlés, griffés ou ne se réveillent pas . Et malheureusement, lepzi n'ont aucune explication valable à fournir . Le cerveau ne travaille pas tout seul, et,un somnanbule et un hypnotisé ne sont pas maîtres de leurs actes . C'est malheureusement la triste vérité. Je considère celui qui rêve, comme un hypnotisé qui ne contrôle pas ce qu'il voit . D'ailleurs la plupart du temps celà n'a pas de sens et est à mes yeux complétement inutile . A MES YEUX, l'inutile existe simplement pour masquer l'ESSENCE CIEL .Les choses agréables sont coupées et les choses désagréables peuvent se prolonger(jusqu'à l'ultime moment, jusqu'à la mort), sans qu'on sache comment et pourquoi ? Aujourd'hui, je ne sais pas comment celà se passe, mais je sais pourquoi celà se passe ? Le cerveau et la conscience ne sont pas maîtres de leurs DESTINS, parceque des individus s'amusent à provoquer des rêves et des cauchemars(vraisemblablement grâce à la technologie), s'amusent à provoquer ce que j'appellerais des simulations virtuelles, qui la plupart du temps ne sont même pas désirées . Je considère ces simulations virtuelles, comme de graves délits, comme des violations systématique de mon corps et de ma personne, je considère ces simulations virtuelles, ces rêves et cauchemars, comme des choses qui bafouent SANS DISCUSSION possible, les droits de l'homme, les droits de la femme, les droits de l'enfant et les droits de l'animal, à partir du moment où ils ne sont pas désirés ou souhaités . J'ai longuement réfléchi, sur ce problème, j'ai tout retourné de fond en comble et j'ai acquis la certitude que les rêves et les cauchemars n'étaient pas des choses naturelles, mais bien les conséquences d'une grande tromperie . Je ne félicite pas les gens qui ont cru en FREUD(FRance Etats-Unis Deutschland), car cet homme persécuté par les nazis, vous avait bien averti, en arrivant aux ETATS-UNIS . Ses propos fuhrent "ils ne savent pas qu'on va leurres apporter la peste" . Ce qui est dommage, c'est que personne ne l'a cru Aujourd'hui, je vous demande de prendre des mesures pour remettre sur le droit chemin des gens complétement égarés, de soigner la peste et surtout d'en guérir... CE QUE FREUD "PENSE" Semaine du jeudi 6 février 2003 - n°1996 - Notre époque A propos de la nouvelle traduction de «l’Interprétation du rêve »* Le siècle des rêves Il y a tout juste un siècle, avec sa fameuse «Traumdeutung», Sigmund Freudpensait avoir découvert la clé des songes. Il ouvrait en tout cas une voie nouvelledans l’exploration des mystères de l’esprit -------------------------------------------------------------------------------- «Je cherche l’or du temps», disait André Breton. Le XXe siècle ne fut pas seulement le siècle des guerres mondiales, mais aussi le siècle de l’interprétation des rêves. Depuis la nuit des temps, les rêves avaient appartenu aux amoureux, aux poètes, aux prophètes, aux devins, aux chamans, aux fous, aux enfants. Prophètes, mages et sibylles avaient interprété les songes comme étant des visions envoyées par les esprits, par la gent ailée des anges, voire des messagers de l’avenir. Le rêve était un moyen de communication entre le visible et l’invisible, le passé et l’avenir, l’homme et les dieux, une sorte de boîte postale entre la nature et la surnature. Dans l’atmosphère positiviste de la fin du XIXe siècle, ces chimères n’ont plus cours. A l’époque de la machine à vapeur, les dieux ne descendent plus hanter le sommeil des justes! En janvier 1900 paraît à Vienne un livre sulfureux et fascinant, «l’Interprétation du rêve», dans lequel un médecin viennois nommé Sigmund Freud annonce qu’il a découvert la clé des songes. Mais une clé rationnelle, scientifique, enfin! L’humanité vient d’entrer dans son âge de raison, et les rêves, eux aussi, vont tomber dans l’escarcelle de la science, déesse des temps modernes. Dans une formidable introduction, Freud prend la peine de compiler la littérature sur le rêve depuis l’Antiquité, d’Aristote à Maine de Biran, en passant par Novalis. Il se compare lui-même au Joseph de la Bible, celui qui interprète les rêves du pharaon. Et constate que parmi ses illustres prédécesseurs aucun n’a trouvé la clé des songes, celle qu’il pense avoir découverte. Le rêve, dit-il, est «la voie royale» pour accéder à la connaissance des «activités inconscientes de l’esprit», de la face cachée de la nature humaine, de nos désirs inavoués. Le rêve est un message adressé au rêveur non par Dieu mais par son propre inconscient. Si nous y prêtons l’oreille de la bonne façon, nos rêves nous révéleront des secrets que nous n’ignorons pas tout à fait... Avec la témérité du génie, Freud postule que le rêve est la réalisation fantasmatique d’un désir inconscient. Réaliser son rêve, n’est-ce pas accomplir son désir? A l’appui de sa thèse, il raconte près de cent soixante rêves, dont une cinquantaine de rêves personnels, issus de ses nuits tourmentées. Interpréter les songes revient à décoder ces messages issus de l’inconscient, et que le rêve condense et déforme à plaisir, comme pour rendre le jeu plus amusant. La vie onirique devient une chaîne cryptée. Si le rêve s’arrange pour «réaliser» nos désirs les plus secrets, il peut donc nous informer sur la nature profonde de nos désirs... D’abord traduit en France sous le titre infidèle «la Science des rêves», puis rebaptisé «l’Interprétation des rêves», et enfin correctement traduit aujourd’hui par l’équipe réunie autour de Jean Laplanche aux PUF: «l’Interprétation du rêve», ce livre étrange est l’un des grands textes de l’humanité pensante, et peut-être le plus grand livre de Freud, le plus visionnaire. C’est aussi le livre de l’espoir, le premier livre du XXe siècle qui ouvre ses portes au progrès indéfini de la science. Freud est bouleversé. Il a l’impression d’être en passe de résoudre l’une des grandes énigmes de l’humanité. Il espère non seulement inventer une thérapeutique des troubles mentaux mais aussi fournir aux sciences de l’homme l’occasion d’une percée décisive. Un siècle plus tard, que nous le voulions ou pas, nous sommes les héritiers de ce projet grandiose. Chaque fois qu’au petit déjeuner nous racontons notre rêve de la nuit, l’ombre de papa Freud nous regarde. Cependant, ce qui restera de la révolution freudienne est peut-être moins sa fameuse clé des songes que l’idée neuve que le rêve peut faire l’objet d’une observation rationnelle. En 1953, l’observation des mouvements oculaires du rêveur par Aserinsky et Kleitman (Rapid Eye Movements, ou REM) permet de déterminer la durée et la périodicité de l’activité onirique au cours de la nuit. Un nouveau domaine de recherches s’ouvre par un coup de théâtre. Quand ils enregistrent l’activité du cerveau pendant le sommeil, stupéfaits, les chercheurs s’aperçoivent que l’activité du cerveau qui rêve est singulière et ne ressemble ni au tracé obtenu pendant le sommeil sans rêves, dit sommeil profond, ni au tracé obtenu pendant la veille. Ces modifications sont si inattendues qu’ils vérifient leurs appareils. Ce n’est pas une mince découverte, en effet. La mise en évidence du sommeil REM ou sommeil «paradoxal» correspond ni plus ni moins à la découverte, ou à la redécouverte, d’un nouvel état de conscience. La bonne vieille alternance binaire du sommeil et de la veille est remise en question au profit d’un modèle triangulaire – veille, sommeil, rêve – qui a ses lettres de noblesse: «Nous avons retrouvé les trois états de conscience distingués par les Veda de l’Inde depuis la nuit des temps: la veille, le rêve, le sommeil profond», dit le professeur Michel Jouvet. Selon la philosophie du Vedanta, ces trois états de conscience ne sont que des aspects différents, aussi illusoires les uns que les autres, d’une seule et même réalité, la conscience universelle. La polysomnographie analyse les ondes du cerveau, les mouvements oculaires, les changements de tonus musculaire. Il ne s’agit plus de déchiffrer le message du songe, mais de comprendre ce que signifie le fait même de rêver, de comprendre comment cela se passe concrètement. Les chercheurs constatent l’existence de cycles du sommeil, qui durent environ quatre-vingt-dix minutes. Si on les réveille pendant le sommeil REM, 80% des dormeurs se souviennent de leur rêve en cours. Cette technique du réveil programmé est utilisée par les observateurs dans le but de récolter des récits de rêves. Le sommeil d’une personne jeune est en général constitué de quatre à cinq cycles, mais chaque personne a sa propre horloge biologique, aussi caractéristique que ses empreintes digitales. Cette alternance veille-sommeil est l’aspect le plus stable de notre comportement. «Nombreux sont ceux qui donneraient cher pour réduire leur temps de sommeil, mais le sommeil ne manque pas de les submerger en quelques jours, ajoutant un poids supplémentaire à celui de leurs paupières déjà lourdes», écrit le docteur Peretz Lavie dans un livre passionnant, «le Monde du sommeil» (Odile Jacob). Dans son laboratoire Technion de Haïfa, il reçoit toutes les nuits une vingtaine de personnes venues consulter pour des troubles du sommeil – insomnie, mais aussi hypersomnie, somnolence, somnambulisme, etc. Depuis qu’il a eu la chance d’examiner un certain J. H., l’homme qui ne rêvait jamais, Peretz Lavie a pu établir que l’activité onirique n’est pas indispensable à la survie dans l’espèce humaine. Par ailleurs, l’observation des animaux, notamment à l’état sauvage, nous apprend que le rêve n’est pas le propre de l’homme, loin de là, puisque les animaux rêvent aussi, et ce à tous les niveaux de l’échelle du vivant. «Mais alors, demande le professeur Jouvet à Freud, que signifie la réalisation du désir chez un poussin qui sort de l’œuf, sinon de devenir un coq ou une poule?» La clé des songes que Freud croyait avoir trouvée n’a pas ouvert toutes les portes. L’histoire de la psychanalyse est passée par là avec ses gloses, ses bagarres, ses avancées. Honnies par Freud et ses disciples, les hypothèses de C. G. Jung sur l’existence d’un fonds archétypal commun à l’humanité ont élargi les perspectives. Contrairement à la vision qui enferme le rêve à l’intérieur du psychisme individuel, Jung abolit les cloisons étanches et postule l’existence d’un grand rêve commun, une sorte de nappe phréatique d’où sortiraient les rêves particuliers comme autant de filets d’eau puisés à la même source. Chacun sait que les idées sont «dans l’air», et que les scientifiques se disputent souvent la paternité d’une invention faite en même temps. Dans quel espace se meuvent ces idées que l’on attrape au vol? Quant aux poètes, ils n’ont pas lâché prise, et les surréalistes, entre autres, revendiquent toujours la première place sur le promontoire du songe, suivis de près par les philosophes. Car malgré tout son génie, Freud n’a pas répondu à Tchouang Tseu: «Jadis, une nuit, je fus un papillon, voltigeant, content de son sort. Puis je m’éveillai étant Tchouang Tseu. Qui suis-je, en réalité? Un papillon qui rêve qu’il est Tchouang Tseu, ou Tchouang Tseu qui s’imagine qu’il fut un papillon?» Aujourd’hui, le phénomène onirique se situe au carrefour de grandes disciplines: psychanalyse, philosophie, littérature, biologie, neurophysiologie, éthologie... Mais aucune d’entre elles ne prétend résoudre l’énigme. Il faut s’y résigner, le rêve n’a sans doute que le sens que nous lui donnons, en fonction des instruments intellectuels que nous fournit notre époque. La clé de Freud n’ouvrait que l’une des fenêtres du grand château friable. Alors, pourquoi rêvons-nous? Pour mémoriser nos expériences, les classer, les filtrer, les stocker? Pour renaître avec des habits neufs? Pour protéger notre sommeil? Ou juste comme ça, pour rien, par tendance biologique? «On peut très bien penser que le rôle du sommeil REM est moins vital que nous ne sommes enclins à le croire. Peut-être ne s’agit-il que de la relique fossile d’une activité cérébrale qui était nécessaire au cours des premiers stades de notre développement?», suggère Peretz Lavie après avoir consacré sa vie à l’étude du sommeil. Chez les nourrissons, le rêve qui succède au «sommeil sismique» semble nécessaire à l’acquisition des capacités motrices et perceptives. Le rêve est-il, comme le pense Michel Jouvet, une sorte de recyclage permettant de réactiver périodiquement les circuits de notre personnalité? Ainsi le rêve ne nous sert plus à prédire l’avenir, à nous les modernes, mais tout de même à le préparer – à préparer la journée du lendemain, à programmer nos comportements. Car même si nous les oublions, nos rêves laissent en nous une trace fuligineuse, qui imprègne nos gestes et nos pensées. De même notre mémoire historique, saturée d’événements, n’en est pas moins hantée secrètement par nos songes. Mais encore, plus prosaïquement, combien de décisions historiques prises à la suite d’un rêve, combien de mariages, de voyages, de ruptures? A cet égard, selon Peretz Lavie, nous différons assez peu des Babyloniens qui obéissaient aux présages. Alors peut-être est-il temps, au début du XXIe siècle, de changer de disque. Oublions un peu la vieille question piège: «Pourquoi rêvons-nous?» pour en venir à question plus pratique: «Que faire de nos rêves?» Ils jaillissent de l’ombre avec des visions, des intuitions, des lumières qui ont permis à notre monde de se développer en renouvelant sans cesse ses forces créatrices. Sans les rêves, la notion d’âme aurait-elle été inventée? Que serait la philosophie sans le rêve de Descartes? Dans «l’Odyssée», Pénélope rêve en défaisant sa toile, et ce rêve va irriguer la littérature jusqu’au sommeil de Molly dans l’«Ulysse» de Joyce... Le rêve contient l’or du temps, c’est un puits sans fond, un réservoir inépuisable de pensées, d’images, de folies, une malle aux trésors. Un inépuisable entrepôt d’énergies, réalimenté toutes les nuits. Après un siècle de recherches, nous ne savons toujours pas si «le rêve est le gardien du sommeil» (Freud). Mais nous savons qu’il est le gardien du mystère. Catherine David (*) PUF. < LE POINT SUR LES TECHNOLOGIES AUJOURD'HUI, COMMENT EN FRANCE ET AILLEURS, ON TROMPE LE MONDE...? CERTAINS PETITS MALINS ONT REUSSI A TROMPER LE MONDE, en faisant croire n'importe quoi aux gens. Il y a bien entendu plusieurs manières de dûper les gens, certains pensent même qu'il y a des écoles, et c'est surement vrai ...Lorsque ces écoles rencontrent la technologie en plus de l'illusion, celà devient dangereux pour les citoyens vulnérables et mal-informés, il devient donc facile pour eux de leurres faire croire n'importe quoi, c'est donc ce n'importe quoi, que j'expliquerai tout au long de ces rubriques . Aujourd'hui, je vais parler du véhiculement des voix par réseaux électriques, radiophoniques, ou électroniques .Je vais donc tout d'abord faire le point sur les toutes dernières révolutions technologiques en la matière, avant de faire une critique féroce, mais juste, sur l'utilisation malsaine de cette technologie, lorsqu'elle tombe entre les mains de gens malsains, qui n'ont en fait qu'un but tromper leurs mondes et avoir des pouvoirs . Si les gens ne sont pas informés, ils peuvent facilement prendre ces véhiculements de voix, pour des voix divines, voire carément DIEU dans une grotte, un DIEU qui pourrait persuader certains de mettre des bombes, un peu partout ou de contaminer les eaux et les aliments . En chuchotant dans un lieu précis, les sons peuvent être perçus à l'opposé de la salle ou d'une pièce, mais restés inaudibles ailleurs. Selon les chercheurs d'IBM, la technique des mirages quantiques ouvre une nouvelle voie pour transmettre des informations sans fil en nano-électronique(extrait d'eureka d'avril 2000) La firme ATC(american technology) travaille également sur un système de génération de sons à distance sans fil, avec cette technologie n'importe quel objet devient un haut-parleur potentiel . Elle produit un faisceau d'ondes(comme un rayon laser), que l'on peut entendre qu'à condition d'avoir l'oreille dedans . En arrosant n'importe quel objet de ce faisceau, les ondes se réfléchissent dessus, dans toutes les directions et parviennent aux auditeurs, comme si elles étaient produites pat l'objet lui-même(sciences actualités-la vilette) Un étudiant du MIT A MIS AU POINT, une sorte de laser sonore(imaginez un jour parler à une personne noyée au milieu d'une foule située à plus d'une centaine de mètres de vous, sans que les autres autour d'elle, entendent quoi que se soit), c'est ce qu'il prétend avoir mis au point, et c'est ce que font certaines personnes depuis dèjà pas mal de temps . 3 industriels d'outre rhin ont déclaré avoir développé la technologie nécessaire pour transporter en parallèle avec le courant électrique, des données électroniques à la vitesse de 2 mégabits par seconde, soit l'équivalent d'une connexion par câble ou 35 fois la vitesse du meilleur modem . L'un deux veba télékom et sa filiale énergie PRENSEN-ELEKTRA, a même annoncé pouvoir simultanément véhiculer des voix.(sciences actualités mai 2000) Bien entendu, comme je vous le disais dans l'article concernant le sommeil, l'hypnotisme est constitué de chuchotements qui endorment le sujet, avant d'influencer sa conscience, qu'il soit sur le lit ou dans un fauteuil, le résultat est le même, c'est de toute façon possible, et ça se fait . Les liens entre ces technologies, les rêves et les cauchemars sont donc évidents, les liens entre l'hypnotisme et cette technoilogie sont certains. Et comme je vous l'ai déjà dis celà fait maintenant des années que j'essaye de faire comprendre ça aux gens, pour l'instant ces découvertes scientifiques officialisées sont mes seules appuis, à mes certitudes, mais les critiques et les liens n'ont pas été faits correctement, ce qui génèrent un malaise, un malaise qui prouve bien qu'on veut continuer à tromper le monde et surtout à faire croire n'importe quoi . Bien entendu cette technologie est utile pour le progrès, mais lorsqu'elle tombe entre les mains de gens malsains, celà devient" nuit cible ".D'autre part on peut toucher à distance de chez soi un objet ou une personne extérieur ou éloigné, grâce à ce qui est appelé la reconnaissance tactile, ce procédé est déjà développé en caroline du nord, depuis bientôt maintenant 5 ans, voire plus...Il est donc grand temps de réagir et de dire ce qu'il en est, afin de ne plus tromper son monde, afin de mieux comprendre ce qui nous entoure ou ce qui nous arrive .Il faut savoir qu'avec ces procédés, n'importe qui peut arriver à faire croire n'importe quoi, à une personne désinformée ou encore qui ne réfléchit pas assez, et pour résoudre ces problèmes, il faut beaucoup réfléchir, autant donc vous dire qu'il faut être préparé ... Eric Jean-Loic BRETON (04 avril 2002) DU NOUVEAU Nouveau gadget pour James Bond Gaëlle Lussiaà-Berdou, Cybersciences.com 21/06/2002 - La réalité se rapproche de la science fiction : deux scientifiques britanniques ont inventé un implant dentaire qui contient une radio miniature. (Photo : NESTA) James Auger et Jimmy Loizeau, du Royal College of Arts, à Londres, ont introduit un récepteur radio dans une molaire. Les signaux reçus d'une radio ou d'un téléphone cellulaire sont ensuite convertis en son et retransmis jusqu'à l'oreille interne par les vibrations de l'ossature. Les sons ne peuvent ainsi être entendus que par le porteur de la « techno-dent ». Les utilités d'une telle invention sont nombreuses. Elles vont de la réception d'information routière aux conseils prodigués par un responsable des communications à un politicien pendant une entrevue télévisée embêtante… Selon les concepteurs de l'objet, il serait même assez simple d'y ajouter un microphone et ainsi permettre au possesseur de l'engin de renvoyer des signaux à un autre appareil radio, qu'il soit dans une dent ou non. Pour l'instant, l'outil miniature fonctionne grâce à une batterie, miniature elle aussi. Éventuellement, son énergie pourra aussi lui être fournie par une micro-génératrice électro-magnétique qui se chargerait quand le porteur de la dent mange, parle ou secoue la tête! ericjeanloicbreton, 2003-01-24 12:41:22 l'article: Ils ne sont pas tous fous Les entendeurs de voix sont parmi nous 10 à 39 % des gens ont déjà entendu des voix. La signature d’une schizophrénie ? Parfois, mais pas toujours. Explications. « Vous entendez des voix ? » A cette question, madame Mayor, citoyenne suisse, répond : « J’ai régulièrement entendu une voix au cours de ma vie. Par exemple, récemment, la voix m’a répété plusieurs fois : “Va chez l’ophtalmo.” J’y suis allée. Le lendemain, j’ai subi une intervention au laser qui m’a évité un décollement de la rétine. » Si, en France, ce genre de déclaration risque de passer pour un symptôme de la schizophrénie, différentes études (1) montrent que les entendeurs de voix sont beaucoup trop nombreux pour que cette pathologie puisse être seule incriminée. L’hallucination auditive est un phénomène par ailleurs extrêmement variable, comme le précise le Dr Paul Baker, dans un ouvrage consacré à la question (2) : « Il y a de nombreuses façons d’entendre des voix. On les entend dans la tête ou en dehors, ou même à l’intérieur de son corps. Il peut s’agir d’une seule voix ou de plusieurs. La voix peut vous parler en s’adressant à vous ou parler de vous. » Hérétique ou pas, la démarche du professeur Romme a permis de déculpabiliser de nombreux entendeurs anonymes, provoquant même d’inattendus « coming out ». En Allemagne, un très sérieux universitaire, le professeur Hemrisch, a ainsi avoué à ses étudiants ébahis qu’il entendait des voix. En Europe du Nord, des associations ont vu le jour (le Royaume-Uni en compte plus d’une centaine), apportant conseils et assistance. En France, rien de tel ! On fait toujours la sourde oreille. Une expérience d’autant plus angoissante que les voix sont rarement aussi bienveillantes que dans le cas de madame Mayor. Pierre Bitton, 49 ans, en a fait l’amère expérience. Victime de ce phénomène entre 1977 et 1995, il est l’un des rares à témoigner aujourd’hui en France. Pour lui, ses voix s’expliquent par le traumatisme résultant de trois mois d’incarcération dans les geôles d’Hassan II, au Maroc, suivis de la prise de drogues hallucinogènes comme le LSD. Il entendait sans cesse : « Ici, police, vous passez sous contrôle. » Les psychiatres lui demandaient alors qui parlait. « Des personnes des services de renseignement », répondait-il. Ce qui lui a valu d’être catalogué « schizophrène paranoïde » et de subir plusieurs internements. Les mesures psychiatriques sont parfois légitimes, car il arrive que les voix poussent au crime. En septembre 2000, près de Belfort, Vincent, un adolescent de 15 ans, a ainsi poignardé ses parents, un couple de bouchers, d’au moins 30 coups de couteau. Il a expliqué aux gendarmes qu’il avait obéi à une voix. Le terme médical d’hallucination auditive recouvre en réalité une grande disparité de situations. Chez certains, le phénomène apparaît transitoirement à l’endormissement (hypnagogie) ou avant le réveil (hypnopompie), alors que chez d’autres, il résulte d’un choc émotionnel intense : deuil, divorce, expérience limite (navigation en solitaire, torture). Rien de vraiment pathologique. En général, les personnes savent que les voix ne sont pas réelles. Les malades atteints d’épilepsie, d’une tumeur cérébrale, de dépression sévère ou de troubles bipolaires maniaco-dépressifs sont également sujets aux hallucinations. Toutefois, les voix sont considérées comme l’un des symptômes cardinaux de la schizophrénie. Cliniciens et chercheurs s’accordent généralement sur la description de ces symptômes, mais en ignorent les véritables raisons biologiques. Plus de la moitié des schizophrènes présentent des hallucinations auditives. Un quart d’entre eux commettent une tentative de suicide en réponse à leurs voix. Les traitements antihallucinatoires, généralement des neuroleptiques, améliorent 60 à 70 % des symptômes des patients, qui s’atténuent, parfois même disparaissent en totalité. Mais ces molécules restent inefficaces chez 20 à 30 % des malades et entraînent fréquemment des effets secondaires redoutables. Remise en question de l’approche traditionnelle Pathologiques ou normales, les hallucinations auditives font l’objet de nombreuses et vives controverses depuis 1988. A cette époque, un psychiatre néerlandais, le professeur Marius Romme, participe à une émission de télévision sur le thème des voix. Quatre cent cinquante entendeurs le contactent. Trois cents affirment que le phénomène perturbe, parfois gravement, leur vie quotidienne ; mais cent cinquante autres assurent qu’ils se débrouillent fort bien sans l’assistance d’un psychiatre. Ebranlé dans ses certitudes, Marius Romme décide alors de se démarquer de l’approche psychiatrique traditionnelle, qui ignore ce que disent les voix pour ne pas suivre le patient sur le terrain de ses divagations. « Il est non seulement inutile, mais au contraire préjudiciable au patient de considérer la perception des voix comme un symptôme de maladie et de faire peu de cas du contenu des messages. Le problème ne réside pas dans le fait d’entendre des voix. Ce qui compte, c’est la façon dont la personne y fait face », explique Paul Baker à propos des travaux du professeur néerlandais. Ce dernier en tire des conclusions diamétralement opposées à celles de ses confrères psychiatres et provoque presque un tollé lorsqu’il les annonce lors d’une conférence en 2000. Pour lui, seul un tiers des entendeurs de voix relève de la psychiatrie pure et dure. Pour les autres, à supposer qu’ils en fassent la demande, la psychothérapie ou les thérapies comportementales et cognitives suffisent. En France, cependant, l’opinion de Marius Romme laisse quelque peu sceptique. Pour Jean-Yves Loze, psychiatre, chef de clinique à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, il va de soi que tout entendeur n’est pas schizophrène. « Ceux qui parlent à leur plante ou à leur chat, par exemple, n’ont pas besoin de traitement, admet-il. Je pense malheureusement que les conclusions de monsieur Romme ont englobé ce type de sujets. » Guy Hugnet (1) Auditory Hallucinations : a Review of Psychological Treatments, S. Shergill, Londres, Institut de psychiatrie Denmark Hill, 1998. (2) Entendre des voix. Guide pratique, Paul Baker. Disponible auprès du mouvement REEV, CP 235, CH - 1211, Genève 17, Suisse. (3) GIA, 14, rue des Tapisseries, 75017 Paris. Contre l’asile Au prix de 4 heures quotidiennes de sport et d’une psychothérapie, Pierre Bitton est guéri. Il préside aujourd’hui le « Groupement information asile » (3) qui lutte contre les internements abusifs. Comment le cerveau entend Définir la frontière entre perception et hallucination est un véritable défi des neurosciences. En effet, le cerveau n’est pas une tablette de cire vierge sur laquelle s’impriment les images ou les sons, mais plutôt un générateur de représentations mentales, de formes mémorisées, de mots et de phrases, d’idées. Percevoir revient, pour le cerveau, à comparer ces représentations avec le peu d’informations qu’il reçoit du dehors de manière à n’en garder que la ressemblance la plus fidèle possible. Le cerveau « hallucine » le monde plus qu’il ne le voit. Pour le son, c’est à l’intérieur des lobes temporaux que s’opère cette intégration. Dans le cortex auditif primaire d’abord (dans les lobes temporaux), puis, de proche en proche, vers les zones dites associatives. Les sons y deviennent des mots, puis des phrases, une parole enfin. Cette dernière est, en fait, potentiellement présente au sein des connexions et des formes d’activité neuronales du cortex temporal avant d’être entendue, condition sine qua non de la compréhension. Lorsque l’oreille est sollicitée, l’information sonore est intégrée dans le cortex auditif et révèle, en quelque sorte, la parole potentielle qu’il contenait. Le lobe préfrontal exerce alors une inhibition, une sorte de filtrage qui permet à la parole d’être entendue, c’est-à-dire considérée comme « vraie » par le cerveau. Toutefois, il arrive que le filtre ne fonctionne pas normalement. C’est le cas chez les schizophrènes, par exemple, ou certains épileptiques. Les paroles potentielles risquent alors d’être entendues, et prises pour vraies. Les paroles parasites produites par le générateur auditif n’étant plus éliminées par le lobe préfrontal, l’entendeur de voix a l’impression d’entendre quelqu’un s’adresser à lui. Alors qu’il n’y a personne. Patrick Jean -Baptiste Chez les « entendeurs de voix », soit le filtre préfrontal est partiellement ou totalement inopérant, soit l’activité du lobe temporal est trop importante. Résultat, même si le cortex auditif ne perçoit aucun son, l’aire de Wernicke engendre ses propres « paroles » que l’entendeur tiendra pour vraies, ou en tout cas, « audibles ».En temps normal, le filtre « inhibiteur » exercé par les lobes préfrontaux ne laisse passer que les sons réellement perçus, c’est-à-dire traités par le cortex auditif. Pour moi, ces gens qui ont appliqués et qui continuent d'appliquer les thèses freudiennes, sont des criminels, qui provoquent un tas de maladies psychologiques, qui génèrent des suicides .Ces gens là en vivent, et ils doivent être jugés, radiés et condamnés. POINT FINAL.
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