samedi 14 janvier 2006

MUNICH***

MUNICH(le film de Steven SPIELBERG)reste pour moi inabouti et en fin de compte assez décevant .Même s'il se détache en engagement et en qualité de beaucoup d'autres films .
Je prèfère donc analyser en détails le film .Chose qu'on ne pourraît pas faire sur ALLO-CINE ou CINEFIL.COM, par exemples .Qui font vraiment honte au cinéma .
L'on peut croire que certains cinéastes sont censurés, et donc ne peuvent pas s'exprimer en toutes libertés. Ce qui explique que leurs films ne sont pas assez politiques et pas assez engagés .Donc pas assez bons .
Mais lorsque c'est un site sur le cinéma qui censure(sans le moindre argument de valable) les critiques et le public .Celà prouve également, que ce sont des gens malhonnêtes et incompétents qui gênent l'évolution et le 7ème art . Et ces gens-là doivent être impérativement chassés .
Beaucoup de scènes de ce film sont pour moi contestables, inéfficaces, voire pas bonnes . A commencer, par ces scènes où l'on peut croire que les flashs-backs sur la prise d'otages des 11 athlètes israeliens, sont les souvenirs d'AVNER, incarné par ERIC BANA .L'on a donc l'impression, par moment, qu'il y a participé(il faut donc y voir(pourquoi pas ?) un indice).Et que dire des scènes d'amour ridicules entre ce même AVNER et sa femme enceinte .La première semble malsaine, et la deuxième mélangée à ces flashs-backs est vraiment dégoûtante(l'effet étant par ailleurs voulu, mais peut-être pas indispensable !) .
Si l'intérêt principal(mais qui ne constitue pas vraiment une nouveauté, cinématographiquement parlé) sont les préparatifs aux assassinats et les scènes d'assassinats(qui, elles, sont par contre assez originales). Les autres scènes ne semblent pas trop travaillées, voire même trompeuses .Comment, en effet, rendre crédible l'éventuelle petite émotion d'AVNER ? Lorsque ce dernier est obligé de tuer un terroriste de l'OLP, avec qui, il avait parlé la veille .Sans d'ailleurs sympathiser, bien au contraire .Puisque tout deux étaient convaincus . Aucune émotion particulière ne ressort au moment de cette mort, d'autant plus qu'on ne peut pas dire qu'on ait gardé de cette rencontre, des souvenirs touchants. Il est donc vraiment bizarre de voir AVNER être triste pour son ennemi engagé .
Et apparemment, c'est ce qui plaît(à uniquement, des maîtres du jeu) .Il faut(pour ces gens), choisir son camp à tout prix .Pour mériter leurs respects .
Les autres supposés responsables de cette prise d'otages tragique, quant à eux ne générent devant le spectateur, aucun engagement particulier, et ne développent aucune haine particulière, avant d'être assassinés .Steven SPIELBERG les rendant même assez sympathiques .Et bizarrement, notre vengeur ne montrera au spectateur aucun regret et aucune émotion .
Il faudra attendre la fin, avant qu'il se pose des questions . Vraiment bizarre, puisqu'il nous ait présenté comme un être intelligent et équilibré .
L'on ne sait donc pas quoi penser de ce personnage, qui tout en étant charismatique, aurait pû être conditionné pour être un monstre, ou un tueur lobotomisé(ce qui constitue un amalgame très curieux) . Malheureusement, l'on ne parle pas vraiment de manipulations mentales(qui fabriquent des soldates-tueurs en séries) dans ce film .Il faut donc les imaginer nous-mêmes . Et en aucun cas, elles ne ressortent à l'écran, sauf dans les scènes d'amour .
MUNICH est donc(d'après des critiques)une réflexion sur la vengeance(encore une !), qui laisse envisager, qu'on peut tuer des personnes innocentes à partir de fausses rumeurs ou de faux dossiers .
Certes !
Qui ne l'avait pas imaginé ?
Etant un fan des films de SPIELBERG(mais très déçu par ces deux derniers films, LA GUERRE DES MONDES ET LE TERMINAL), je m'attendais tout de même, à quelquechose de plus intelligent et plus dense .
Reste qu'il mérite d'être vu et analysé .

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