MON AVIS SUR LE TRAITEMENT DES CELLULES SOUCHES ET LE POINT SUR LES DERNIERES DECOUVERTES
ARTICLE PUBLIE EN OCTOBRE 2004
LES CELLULES SOUCHES ADULTES FACE AUX CELLULES SOUCHES EMBRYONNAIRES
Récemment encore des savants ont réussi à guérir une souris malade avec des cellules souches embryonnaires d'une autre souris .Et la veille, d'autres avait réussi à concevoir, une nouvelle fois, un bébé-médicament, qui devra soigner sa soeur .Deux avancées majeures pour la médecine, et deux nouveaux espoirs pour les malades .Si dans le deuxième cas, ceux qui ne sont pas malades sont majoritairement contents .Dans le premier cas, le problème est plus délicat, puisqu'il faut détruire une vie potentielle(au mimimum), pour en sauver une autre .Si quelqu'un connaît une personne malade ou handicapée, il y a de fortes chances, pour qu'elle soit pour légaliser l'utilisation des cellules souches embryonnaires .Quant aux nombreux autres, ils risquent certainement d'être contre cette légalisation .Il faut donc reconnaître, qu'il est très difficile de statuer sur ce problème .Il faut donc espèrer que d'autres possibilités de guérisons s'offrent aux malades .Bien sûr, qu'il y a urgences pour les plus désespérés et pour les impatients qui ne peuvent plus être patients .Que faut-il faire ?Certainement convaincre les gens, et bien connaître le dossier avant de se prononcer définitivement Car sur ce problème nous n'avons pas le droit à l'erreur .L'homme pourraît devenir petit à petit une forme de robot, grâce à des organes électroniques de rechange .N'est-ce pas éthiquement plus acceptable ?En attendant aussi de pouvoir cultiver des organes naturelles de rechange .Il faut donc faire les bons choix, et ne pas trop se précipiter à l'aveuglette .
J'espère donc sincèrement, que nous allons trouvé des remèdes miracles qui éviteront de martyriser notre conscience .Il faut être très ferme, et très courageux pour dire NON à l'exploitation des cellules souches embryonnaires, surtout si l'on a des proches qui pourraient en avoir besoin .Et l'on ne peut pas dire qu'un être est méchant, en disant OUI, bien au contraire .L'on peut simplement lui reproché d'être trop ému, et certainement manipulé .Il est d'ailleurs scandaleux, de manipuler les consciences en les rendant impatient, ou en leurs faisant perdre du temps .A ce jour, on ne parle pas assez de cellules souches adultes, qui de toute évidence ont des propriétés voisines des cellules embryonnaires humaines .D'autre part, elles ont apparement l'avantage d'empêcher toute forme de rejet dû à des transplantations externes(venant d'un donneur), puisqu'elle peuvent être prélevées directement sur celui qui en a besoin .Les scientifiques ont tous reconnu, l'importance de cette découverte en se contredisant sur les apports que peuvent génerer les cellules souches adultes .Certains pensent que les cellules souches embryonnaires peuvent régénerer des tissus ou organes malades .En quelquesorte les réssuciter en sacrifiant un embryon pour sauver une autre vie .D'autres sont certains, qu'il y a d'importants risques de rejets, et un réel risque d'avoir de nombreuses manifestations malignes .Pour d'autres les cellules souches adultes sont beaucoup mieux que les cellules souches embryonnaires .Et puis il y en a qui disent que ces deux découvertes peuvent être complémentaires .
Il faut bien sûr se mettre à la place des familles des victimes ou des victimes elles-mêmes qui veulent sauver leurs peaux .Et qui considèrent qu'à ce jour, l'embryon n'a pas de statut, donc pas de droit .Mais il y en a d'autres comme de nombreux républicains, et comme les catholiques, qui considèrent qu'on n'a pas le droit de jouer avec la vie ou la mort, de cette façon ou d'une autre .Bien sûr, il y a de nombreux trafics autour des cellules souches embryonnaires .Certains y voyent donc une manière de continuer à s'enrichir .Ce sont donc, ceux qui sont contre l'avortement, qui sont également contre l'utilisation des cellules souches embryonnaires .On ne peut donc pas leurs en vouloir, car ils protègent la vie, et empêchent des dérives malsaines .Le plus grave dans cette affaire, c'est que personne n'est en mesure de dire(ou ne veut dire) réellement où commence la vie .Il est donc inconcevable de jouer de cette façon avec elle .Il faut donc être très patient, c'est un fait .Mais il faut aussi écouter les scientifiques qui font réellement avancer les choses .Et ne pas se baser uniquement sur ses propres recherches ou idéologies(voire contraintes à demi-politiques)Même si certaines peuvent être de l'intox, ralentir ou faire douter .Il faut reconnaître qu'on a l'impression que les savants ne sont pas informés correctement .Ils ne veulent peut-être pas l'être .Il est pourtant de leurs devoirs d'informer le public également .Ce qu'ils ne font pas .Ils prèfèrent donc expérimenter leurs propres découvertes ou hypothèses de travail(ou ce qu'on leurs demande) .Il est donc nécessaire que les patients et les familles s'informent de tout ce qui se fait et de tout ce qui se dit, pour prendre la bonne décision .
Le débat risque donc d'être encore long et passionné, puisque c'est un grave problème de sociète, qui mériterait de remplacer nombreuses émissions de télévisions ou de radios(qui ne passent que de la musique et des chansons qui ne valent rien...dire) .Pas trop longtemps, quand même, car celà voudrait dire que les médias pourraient retarder le traitement de certaines découvertes pour faire de l'audience .En FRANCE l'importation de cellules souches embryonnaires a déjà été autorisée .Voilà ce que dit un article des ECHOS DU 6 OCTOBRE "Le décret autorisant l'importation de cellules souches embryonnaires humaines à des fins de recherche a été publié hier. Les établissements autorisés auront désormais le droit d'effectuer des recherches, à condition qu'elles soient susceptibles « de permettre des progrès thérapeutiques majeurs ». En attendant la mise en place de l'agence de biomédecine prévue par la loi, les autorisations seront décernées par les ministères de la Recherche et de la Santé. Elles seront valables pour une durée de cinq ans, et uniquement pour des lignées cellulaires issues d'embryons ne faisant plus l'objet d'un projet parental."Elle prèfère donc sacrifier des embryons étrangers, plutôt que des embryons français .Ce qui n'a pas vraiment de valeurs morales .Extrait du journal LA CROIX "La CroixSCIENCE, mercredi 6 octobre 2004, p. 7 Feu vert à la recherche sur les cellules souches. sciences Le décret autorisant à importer des lignées de cellules souches embryonnaires a été présenté hier. GOMEZ Marianne Cette fois, c'est fait. Le décret autorisant l'importation de cellules sou ches embryonnaires pour la recherche est paru. Les ministres de la santé et de la recherche, Philippe Douste-Blazy et François d'Aubert, ont présenté officiellement hier ce dispositif transitoire qui permettra aux chercheurs d'entamer leurs travaux en attendant l'entrée en vigueur de la loi de bioéthique du 6 août 2004. Publié au JO du 30 septembre, ce texte, qui comporte 22 articles, précise les procédures d'autorisation auxquelles devront se soumettre les équipes de chercheurs, ainsi que l'encadrement éthique de ces recherches. La publication de ce décret était très attendue par les équipes scientifiques qui travaillent déjà sur les cellules souches animales. En effet, le 6e programme cadre de recherche et de développement (PCRD) européen va financer deux importants programmes de recherches sur les cellules souches. Pour y participer, les chercheurs intéressés doivent avoir déposé leur dossier au plus tard le 16 novembre. Il y avait donc, de ce point de vue, urgence. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de permettre sans attendre l'importation de cellules humaines. Car si la nouvelle loi de bioéthique autorise dorénavant les recherches sur ces cellules, c'est à la condition qu'elles soient soumises à une Agence de la biomédecine... qui n'est pas encore créée. Pour contourner cet obstacle, le décret prévoit la mise en place d'un comité ad hoc, calqué sur le modèle de la future agence. Celui-ci devrait être prêt dans quelques jours. Il comprendra notamment des représentants de l'État, du Parlement,des membres du Conseil d'état, de la Cour de cassation, du Comité d'éthique, de la Commission consultative des droits de l'homme ainsi que quatre représentants d'associations et six experts scientifiques. Son président devrait être un scientifique n'ayant plus de responsabilité au sein d'un laboratoire, explique-t-on au ministère de la recherche, et ce afin d'éviter tout conflit d'intérêts. Toutes les demandes d'importation passeront par ce comité, qui aura trente jours pour se prononcer. Celui-ci devra d'abord « vérifier le respect des principes éthiques », à savoir que les cellules importées ont bien été prélevées « sur des embryons conçus in vitro dans le cadre d'une assistance médicale à la procréation et ne faisant plus l'objet d'un projet parental » et que le couple dont les embryons sont issus « a consenti préalablement à ce que ses embryons fassent l'objet de recherches ». Puis le comité se penchera sur la « pertinence » de la recherche envisagée et son « intérêt pour la santé publique ». Il devra notamment s'assurer que la recherche envisagée « est susceptible de permettre des progrès thérapeutiques majeurs et qu'elle ne peut être poursuivie par une méthode alternative d'efficacité comparable », selon les termes de la loi, repris dans le décret, et qui marquent une volonté du législateur de ne pas ouvrir grand les vannes de ces recherches. C'est sur la base de ces données que les ministres de la santé et de la recherche donneront, ou non, leur aval, au cas par cas, aux projets qui leur seront transmis. Gilles Bloch, directeur adjoint de cabinet du ministre délégué à la recherche, estime que « les choses vont maintenant aller très vite ; le comité ad hoc est quasi prêt et les modèles de dossiers sont déjà dans les organismes de recherche ». Les chercheurs s'inquiètent toutefois des « lourdeurs » et des « contraintes », administratives et techniques, imposées par le décret, comme l'envoi d'un dossier en 22 exemplaires ou les normes exigées sur les matériels ou les locaux. Des inquiétudes infondées, répond Gilles Bloch. Selon lui, « le gouvernement n'a aucune envie de poser des exigences exorbitantes », mais a au contraire le souci que ces recherches puissent démarrer au plus tôt, avec de premières autorisations accordées dès ce mois-ci."
LES DERNIERES DECOUVERTES
Nouveau bain de culture pour les cellules souches Des chercheurs américains ont mis au point un milieu de culture pour les cellules souches débarrassé de tout nutriment d’origine animale : un progrès... Cellules souches humaines impropres à la recherche
Des cellules de l’œil pour traiter Parkinson La transplantation de cellules de la rétine dans le cerveau de personnes atteintes de la maladie de Parkinson a permis d’améliorer les symptômes de...
Des cellules olfactives pour régénérer la moelle épinière Des chercheurs britanniques vont mener un premier essai clinique chez des personnes souffrant de lésions de la moelle épinière. Les faits La Grande-Bretagne accélère, la France tergiverse
Des souris au cerveau humanisé En injectant des cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) dans le cerveau de fœtus de souris, des chercheurs ont obtenu des souris possédant...
Créer des cellules souches embryonnaires sans détruire d’embryons : pour certains chercheurs la solution au problème éthique de la recherche sur l’embryon passe par là. Deux équipes publient aujourd’hui dans l’édition anticipée de la revue Nature deux techniques différentes, testées sur des souris, permettant d’obtenir ces précieuses cellules souches sans heurter ceux qui s’opposent à la destruction des embryons. Du moins l’espèrent-ils
Des injections de cellules-souches humaines pour réparer la moelle épinièreWASHINGTON (AFP) - Des injections de cellules-souches humaines ont apparemment permis de rétablir le fonctionnement de la moelle épinière endommagée de souris partiellement paralysées, selon des chercheurs américains dont les résultats des travaux ont été publiés lundi.
STOCKHOLM (AFP) - Des chercheurs suédois sont parvenus, à partir cellules souches cérébrales prélevées sur des adultes vivants, à créer de nouvelles cellules qui sont devenues fonctionnelles, suscitant l'espoir de pouvoir, à terme, traiter des affections lourdes comme les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, selon la presse suédoise mercredi.
Une nouvelle méthode développée par une équipe internationale d'ingénieurs biomédicaux a prouvé pour la première fois qu'il est possible de cultiver du Tissu osseux nouveau et sain à un endroit de l'organisme et de l'utiliser ensuite pour réparer un os endommagé situé dans une autre partie du corps. Cette méthode pourrait bouleverser les approches de l'ingénierie des tissus à l'avenir et devrait trouver d'importantes applications dans l'ingénierie d'autres types de tissus.
Une équipe de chercheurs de l'université de Kingston, aux États-Unis, a réussi à produire des cellules souches extraites de sang de cordon ombilical, et ce en très grande quantité, grâce à une technologie issue de la Nasa, faisant appel à des bioréacteurs fonctionnant en microgravité puis à transformer certaines d'entre elles en cellules aux propriétés proches de celles des cellules du foie.
Des cellules souches pourraient être produites sans utiliser des embryons
Des cellules souches hybrides Pour obtenir des cellules souches embryonnaires humaines, les scientifiques disposent d’une méthode de mieux en mieux maîtrisée mais suscitant de... Cellules souches: les scientifiques américains pour une nouvelle éthique Des cellules souches humaines sur mesure Cellules souches: le Congrès défie Bush
Des cellules de peau rajeunies en cellules souches Dans la déjà longue saga des recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines, mères de toutes les cellules de l'organisme, des chercheurs nord-américains de Harvard viennent de réussir à partir d'une cellule de peau d'une personne, fusionnée à une cellule souche embryonnaire, (extraite...
Faire vieillir les cellules pré-cancéreuses pour les empêcher de proliférer(AFP)
Des cellules de peau de foetus pour soigner les grands brûlés .Des médecins suisses ont découvert, presque par hasard, que des cellules de foetus humains ont la propriété de guérir les brûlures pédiatriques plus efficacement qu'en cultivant la peau saine des brûlés pour leur greffer
Implantation de cellules cérébrales humaines chez des primates
Courrier international, no. 779
Sciences, jeudi 6 octobre 2005, p. 59
SANTÉ
La technologie résout les problèmes éthiques
Gretchen Vogel
Science (Washington)
Les cellules souches soulèvent de graves questions éthiques parce qu'elles sont issues d'embryons humains. Mais de nouvelles techniques pourraient changer la donne.
A l'heure où les Californiens ont approuvé par référendum le financement de la recherche sur les cellules souches [le débat sur les cellules souches est très vif aux Etats-Unis : pour l'instant, la loi interdit aux organismes publics fédéraux de financer la production de lignées de cellules souches, mais les laboratoires privés peuvent le faire], Washington souhaite que de telles recherches soient menées sans utiliser d'embryons, alors que c'est actuellement le cas.
Théoriquement, le problème est simple : une cellule de peau possède les mêmes gènes que toutes les autres cellules de l'organisme où elle est prélevée, comme une cellule souche embryonnaire (CSE), mais différents ensembles de gènes sont activés. Certains chercheurs aimeraient parvenir à contrôler l'expression des gènes avec une précision suffisante pour transformer directement une cellule de peau, par exemple, en une CSE qui puisse être utilisée pour la médecine.
Il n'existe pas encore de solution idéale, mais certains scientifiques pensent que, dans le courant de la prochaine décennie, on en saura assez long sur la "reprogrammation" cellulaire [changement de l'expression des gènes] pour s'épargner certaines étapes qui restent aujourd'hui incontournables. "D'ici dix ou quinze ans, nous induirons la transformation [en cellules souches] directement, si bien que nous n'aurons plus du tout besoin ni d'embryons ni d'ovocytes", pronostique Kevin Eggan, de l'université Harvard.
"Prometteur, mais le diable est dans les détails"
Cela pourrait même advenir plus tôt, étant donné le soutien grandissant du Congrès et les récents progrès scientifiques. Lors de la réunion de la Société internationale de recherche sur les cellules souches qui a lieu à San Francisco du 23 au 27 juin 2005, Kevin Eggan a présenté les derniers travaux de son équipe. Celle-ci a utilisé des cellules souches déjà existantes pour reprogrammer d'autres cellules humaines : des cellules très communes, les fibroblastes. But de l'opération : créer des lignées de CSE sans utiliser d'ovocytes ni créer de nouvel embryon. L'équipe a fait fusionner les deux types de cellules, formant ainsi ce qu'on appelle des cellules tétraploïdes, présentant deux fois plus de chromosomes que la normale. Les cellules fusionnées se sont comportées comme des CSE : elles ont exprimé des gènes caractéristiques, et les chercheurs ont même réussi à leur faire produire des zones pileuses chez des animaux normalement sans poils. Les scientifiques savaient depuis plusieurs années que les CSE pouvaient fusionner avec des cellules somatiques pour produire des hybrides analogues à des cellules souches. Mais Kevin Eggan a franchi une étape supplémentaire en analysant génétiquement et en détail les lignées de cellules hybrides. Il a montré que ces cellules présentaient presque le même profil d'expression génétique que des CSE normales, tandis que, suivant le même critère, elles étaient très différentes des cellules fibroblastiques.
"Ces découvertes sont très prometteuses", explique George Daly, de la Harvard Medical School. "Elles établissent le principe qu'il existe des mécanismes de reprogrammation au sein des CSE humaines. Mais le diable est dans les détails." Il reste à savoir notamment si l'ADN des CSE est indispensable à la reprogrammation. Et, si c'est le cas, si on pourra le prélever ultérieurement pour créer une lignée cellulaire comportant uniquement le génome de la cellule somatique d'origine. [On pourrait ainsi prélever une cellule à un patient, la transformer en CSE et la lui réinjecter.]
Même les conservateurs se rallient à cette idée
Il pourrait exister une autre méthode de reprogrammation des cellules somatiques : celle de Markus Grompe, de l'université de l'Oregon, à Portland. Dans un éditorial paru dans The Wall Street Journal du 20 juin, Grompe et le spécialiste de la bioéthique Robert George, de l'université Princeton (New Jersey), proposent de "surexprimer" un gène comme nanog, qui joue un rôle fondamental dans les CSE, que ce soit au sein de la cellule somatique ou de l'ovocyte. La fusion des deux permettrait théoriquement d'obtenir une cellule dotée des caractéristiques d'expression d'une CSE plutôt que de celles d'un oeuf fraîchement fécondé - ce qui permettrait de passer directement d'une cellule somatique à une lignée cellulaire pluripotente, sans former quoi que ce soit qui puisse ressembler à un embryon dans les premiers stades de son développement.
Un certain nombre de "bioéthiciens" conservateurs sont séduits par le concept, comme Tadeusz Pacholczyk, un biologiste moléculaire du National Catholic Bioethics Center (Philadelphie), qui est aussi prêtre. Washington semble devenir favorable à ce nouveau concept. Le 30 juin, le représentant républicain du Maryland, Rosco Bartlett, a présenté un projet de loi qui permettrait de financer des études sur l'animal pour déterminer la validité de ces idées. Quant à Rick Santorum, représentant républicain de Pennsylvanie et l'un des plus farouches opposants à la recherche sur les embryons, il a déclaré qu'il pourrait inclure un financement pour de tels travaux dans une enveloppe budgétaire générale.
"Toute nouvelle subvention serait la bienvenue", reconnaît George Daley, de la faculté de médecine de Harvard, "à condition que cela ne serve pas de prétexte pour retarder encore davantage le financement de méthodologies dont on sait aujourd'hui qu'elles fonctionnent." Et il ajoute : "Il faut progresser sur tous les fronts. Le moment venu, les scientifiques utiliseront ce qui marche le mieux."
Catégorie : Sciences et techniquesSciences et techniques
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